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Technologie : l’internet des objets décrypté pour les industries locales

3 avril 2017, 14:35

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Technologie : l’internet des objets décrypté pour les industries locales

A Moka, vendredi, à la Maison Créole d’Eureka, Catherine Gris, Development Officer à l’Association of Mauritian Manufacturers (AMM), est partout. Tantôt elle accueille les capitaines d’industrie comme Arnaud Dalais, tantôt elle invite le ministre des Petites et moyennes entreprises, Sunil Bholah, à prendre la parole. Auparavant, elle saluait Bertrand Moingeon, Professeur à HEC Paris qui soutient l’AMM, ou Thierry Collette, vice-président à CEA Tech, qui dirige une structure de 300 chercheurs contribuant à la diffusion des technologies les plus innovantes, notamment l’Internet des objets (Internet of Things – IoT), auprès d’entreprises industrielles.

Justement, cet après-midi on discute de l’IOT et ses implications pour les capitaines d’industries locales. Selon Bertrand Moingeon et Thierry Collette, l’IoT «désigne la capacité à faire dialoguer les univers réels (les objets au sens large interagissant avec le monde physique) et numériques (les données émises et leur traitement)».

Exemple : un smartphone. Il peut se connecter à différents capteurs permettant de vous informer de la distance que vous avez parcourue, de votre fréquence cardiaque, voire de la durée de votre sommeil. «Dans l’industrie, le XXe siècle a vu l’émergence de la production à la chaîne puis de l’automatisation. Aujourd’hui, nous assistons à une nouvelle révolution avec l’industrie 4.0. Elle se caractérise précisément par une utilisation d’objets connectés à différentes étapes clés du processus industriel. Des capteurs permettent de géo-localiser des composants stockés, de faire un suivi de chaque pièce en production et ainsi d’optimiser les contrôles qualité (comme c’est le cas pour l’automobile). Avant l’IoT, il était nécessaire de faire des échantillonnages ponctuels sur une chaîne de production afin de vérifier si la pièce produite était conforme. Aujourd’hui, avec l’IoT dans l’industrie 4.0, toute non-conformité est immédiatement repérée», soulignent nos deux interlocuteurs, MM. Moingeon et Collette (qui vont publier un papier y relatif dans les colonnes de l’express prochainement).

Si l’ensemble des parties prenantes en prennent conscience, l’IoT sera l’un des moteurs du développement économique de Maurice et de la Réunion, concluent-ils.

Quand l’innovation de l’express séduit

<p>L&rsquo;édition de <em>l&rsquo;express</em> en date du 10 mars 2017 a fait forte impression. Elle a introduit le concept de réalité augmentée à Maurice. Les lecteurs du journal ont été invités à scanner les photos signalées à l&rsquo;aide d&rsquo;une application pour smartphone afin d&rsquo;accéder à des contenus vidéo, du son &ndash; des archives photos. <em>&laquo;La réalité augmentée est au cœur de la réconciliation du print et du Web. Et nous sommes heureux d&rsquo;avoir eu plus de 18 000 téléchargements&raquo;</em>, a expliqué le Directeur des publications, Nad Sivaramen. Ajoutant que cette technologie est un des moyens que La Sentinelle explore pour repenser le produit papier.</p>