Ils se plient aux règlements de la National Transport Authority (NTA). Mais les propriétaires de van n’ont pas dit leur dernier mot. Si jusqu’ici ils refusaient de mettre des autocollants sur leurs véhicules, dimanche ils ont dû céder face à la NTA, la date butoir étant ce lundi 3 avril. «Que pouvons-nous faire ? Nou pé trouvé ki nou oblizé», estiment ces opérateurs. Cependant, ils demandent une rencontre avec cet organisme.

Shameem Sahadut, président de l’Association des propriétaires de van, avance qu’ils n’ont pas de choix. «Nous avons fait d’autres propositions, c’est d’ailleurs ce dont nous voulons discuter avec la NTA», a-t-il déclaré. Or, selon lui, leurs demandes en ce sens n’ont rien donné. D’ajouter que les membres du collectif se sont rencontrés encore une fois dimanche sur le parking de Bagatelle pour décider de la marche à suivre.

Liste de suggestions

Nazir Jungee, propriétaire de van, veut, lui, que la NTA prenne en considération leurs propositions. Il affirme qu’en janvier, l’organisme leur avait demandé une liste de suggestions, leur promettant une rencontre avant la date butoir. Mais rien n’a été fait. «Nous sommes prêts à coopérer avec la NTA, mais nous voulons d’abord trouver un consensus.»

Du côté de la NTA, on avance que les propriétaires qui font fi de la loi à partir de ce lundi écoperont d’une amende. En cas de récidive, ils se retrouveront devant un comité disciplinaire. En ce qui concerne les propositions de l’Association des propriétaires de van, le commissaire de la NTA, Kaushik Reesaul, avance que celles-ci se sont révélées illégales, voire illogiques pour certaines.

En outre, le commissaire de la NTA a commenté la proposition de ceux opérant à l’aéroport. «Les propriétaires de van avaient demandé d’y avoir accès. Une étude est en cours et la NTA essaie de trouver une solution», a-t-il indiqué.