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ATP - Federer: «C'est fou, je n'en reviens pas»

3 avril 2017, 08:06

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ATP - Federer: «C'est fou, je n'en reviens pas»

Roger Federer pensait avoir tout vu dans sa carrière, mais à 35 ans, après six mois de pause en 2016, il réussit un étourdissant début de saison avec trois titres, dont le Masters 1000 de Miami dimanche: «C'est fou, je n'en reviens pas», a-t-il admis.

Malgré son score (6-3, 6-4), cette finale contre Rafael Nadal a été plus compliquée qu'il n'y parait ?

«Tout à fait, la finale était très disputée, elle était difficile, il faisait méga-chaud. Il y avait beaucoup de jeux très serrés au début de la partie qui auraient pu revenir à Rafa d'ailleurs. J'ai eu beaucoup de chance de remporter ce premier set. J'étais mieux au 2e set, même si j'ai eu moins de possibilités qu'au premier set, mais j’étais là quand ça comptait. Peut-être que j'ai mieux joué dans les moments-clés que Rafa. C'était pour moi important de tout donner une fois de plus, parce que j'étais tout de même assez fatigué ce dimanche matin après les deux matches difficiles contre (Tomas) Berdych (6-2, 3-6, 7-6 (8/6) en quarts de finale, NDLR) et (Nick) Kyrgios (7-6 (11/9), 6-7 (9/11), 7-6 (7/5) en demi-finales, NDLR)».

Que vous inspire votre incroyable début de saison avec trois victoires dans les trois tournois les plus importants ?

«C'est fou, je ne sais pas comment expliquer le truc. Je n'étais même plus arrivé en finale à Miami depuis onze ans et je gagne le tournoi, comme si c'était rien. Indian Wells, je ne l'avais plus gagné depuis 2012, je le gagne comme si c'était rien. L'Australie, j'essayais de le gagner depuis 2010, je le gagne comme si c'était rien. C'est fou, je n'en reviens pas. Cela montre une fois de plus que la pause (de six mois en 2016, NDLR) était importante, j'ai pris les bonnes décisions avec mon entourage dans les mois difficiles de l'été dernier, et maintenant ça paye, c'est fabuleux. Je peux jouer avec confiance, c'est comme ça que tu veux finir ta carrière, en beauté, tu veux te faire plaisir, et c'est le cas en ce moment». 

Pourquoi limiter alors votre saison sur terre battue au seul Roland-Garros?

«Le raisonnement derrière cette décision est de donner du temps à mon corps pour guérir un peu. Je suis vraiment fatigué après ces premiers trois mois. J'ai joué beaucoup plus que je ne le pensais. L'année dernière, j'ai vraiment peiné sur terre battue à cause de mon genou, alors on s'est dit que c'était peut-être une option de faire moins de terre (battue). Je vais rester sur dur pendant les prochaines semaines, voire les prochains mois, je vais revenir sur terre deux semaines avant Roland-Garros, en fonction de la manière dont la préparation s'est passée. Mais je me réjouis a l'idée de faire un break, parce que j'ai envie de passer un peu de temps en famille, mon corps a besoin de repos, pour qu'a mon retour, j'ai à nouveau envie de tout ça».

Propos recueillis en conférence de presse