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Dans la presse le 30 mars
Il y a 50 ans: le 30 mars 1967
- La pratique privée par des médecins spécialistes de l’État déjà dans l’actualité. En effet, en mars 1967, Gaëtan Duval et sir Harold Walter, ministre de la Santé croisaient le fer à l’Assemblée législative à ce sujet. Duval demandait au ministre de réintégrer le Dr Gaya, opticien ophtalmologue. Une descente, par des cadres du ministère, chez le médecin avait révélé qu’il faisait des consultations privées. Il avait été suspendu de ses fonctions et l’affaire référée à la justice. La cour avait trouvé le médecin spécialiste coupable de n’avoir pas respecté les clauses de son contrat. Cependant le professionnel n’avait pas été sanctionné parce qu’il avait rendu service à des malades, d’où la demande de sa réintégration de la part de Gaëtan Duval. Cinquante ans après, la pratique privée par des médecins spécialistes est toujours à l’agenda.
Il y a 40 ans: le 30 mars 1977
- Harish Boodhoo suscite des remous au Parti travailliste (PTr). À peine trois mois après sa première élection à l’Assemblée législative, le député de la circonscription n°13 (Rivière-des-Anguilles-Souillac) est nommé Chief Whip. Cela provoque une petite crise au sein du Labour. Boodhoo y mettra fin en cédant sa place à un membre de la vieille garde, Angidi Chettiar, député de la circonscription n°16 (Vacoas-Floréal), 72 heures après sa désignation. Cependant une année après, Harish Boodhoo lancera le Mouvement de contestation qui mènera à son départ du PTr et la création du Parti socialiste mauricien qui contribuera à la déroute du Labour en 1982.
Angidi Chettiar avait accédé aux fonctions de Chief Whip après une discussion avec Harish Boodhoo. <p> </p> </li>
Il y a 30 ans: le 30 mars 1987
- Sir Gaëtan Duval rue dans les brancards, à quelques mois des élections générales. Il est fâché parce que son collègue Karl Offman a animé une réunion à Cité Malherbes dans sa circonscription, le n°17 (Curepipe-Midlands). Il promet d’aller voir ailleurs si le MSM le provoque en offrant au PMSD seulement sept tickets. Mais tout rentrera dans l’ordre et le PMSD sera l’allié du MSM aux élections générales d’août 1987, avec plus de sept tickets.
Il y a 20 ans : le 30 mars 1997
- L'alliance gouvernementale PTr-MMM est secouée par de nombreux soubresauts. Des menaces voilées fusent de part et d'autre. Un ministre mauve confie qu’il n'y avait «aucune chance que tout retourne à la normale». Il critique le Premier ministre, Navin Ramgoolam qui, selon lui, n’a pas su profiter du dernier remaniement pour remettre le gouvernement sur les rails. Les travaillistes parlent, eux, d'« arrogance, de mépris et de menaces». Une semaine auparavant, le ministre Alan Ganoo avait embarrassé Navin Ramgoolam en révélant son implication dans un transfert de bail pour un terrain de l’Etat à Albion. Et devant ce spectacle, sir Anerood Jugnauth accuse alors Bérenger d’être responsable de la prise de pouvoir par Ramgoolam. Etonnamment, ces jours-ci, en 2017, on entend Bérenger reprocher à SAJ d’avoir aidé Ramgoolam à rester au pouvoir en 2010. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de faire alliance avec Ramgoolam en 2014.
Paul Bérenger et sir Anerood Jugnauth se reprochent mutuellement d’avoir porté Navin Ramgoolam (ci-dessus) au pouvoir. <p> </p> </li>
Il y a 10 ans: le 30 mars 2007
- Études sur les bouchons dans la capitale. La Traffic Management Road Safety Unit veut connaître le nombre de véhicules entrant dans la capitale aux heures de pointe en semaine. Il a été observé qu’en venant des hautes Plaines-Wilhems, un conducteur doit compter au moins 125 minutes pour rallier la capitale contre 90 minutes en 2006. On estimait, en 2007, que le nombre de véhicules entrant dans Port-Louis quotidiennement dépassait 140 000. Aujourd’hui, dix ans plus tard, on parle toujours de Road Decongestion Programme et de Metro Express pour régler le problème. Attendons voir.
Embouteillage à l’entrée de Port-Louis, la situation ne s’est pas améliorée 10 ans après. <p> </p> </li> <li>Un Mauricien arrêté à l'aéroport avec 52 comprimés d'<em>ecstasy</em>, deux grammes de cocaïne et du gandia. Ce mécanicien est arrivé de Johannesburg en provenance du Botswana où il était établi depuis 30 ans. L’axe Afrique-Maurice pour le trafic de drogue ne date pas d’hier. Sauf que maintenant, il emprunte la voie maritime et les quantités de drogue saisies sont plus importantes, se comptant non plus en grammes mais par kilos.</li>
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