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Ecole Raoul Rivet: une enseignante fait l’objet de trois enquêtes

22 mars 2017, 14:35

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Ecole Raoul Rivet: une enseignante fait l’objet de trois enquêtes

Ce n’est pas tous les jours que trois instances enquêtent sur le personnel enseignant. Et encore moins sur la même personne. Pourtant, c’est le cas à l’école primaire Raoul Rivet. Une prof fait l’objet de trois enquêtes suivant de nombreuses plaintes des parents. Le ministère de l’Éducation, l’Ombudsperson for Children et la police sont sur l’affaire.

Depuis quelque temps, les élèves de la Grade I Blue se plaignent de leur enseignante. Ils affirment qu’ils sont victimes de punitions corporelles qu’elle leur infligerait. «Nous nous sommes plaints plusieurs fois auprès du maître d’école. Mais rien n’a été fait», déplore le grand-père d’un des élèves. Outre son comportement avec leurs enfants, l’enseignante est également critiquée sur ses tenues, jugées inappropriées.

Lassé de l’attitude de la direction de l’école, un groupe de parents a approché l’inspectorat de la Zone 1 pour essayer de trouver une solution. Un rapport a, par la suite, été soumis au ministère. Sauf que, «pour des raisons qu’on ignore, fustige un parent, le maître d’école a contesté ce rapport».

Cependant, début février les choses auraient dégénéré. Cela, lorsqu’un élève de cinq ans se serait fait taper sur le dos avec une règle. Sa mère a fait une déposition à la police et sollicité l’Ombudsperson for Children.

Enquête pas bouclée

«Au début nous avons ouvert une enquête suite aux allégations faites par les parents d’élèves. Et alors qu’on pensait que le problème avait été résolu on a continué à recevoir des plaintes. L’enquête a été rouverte», soutien Rita Venkatasamy. L’Ombudsperson for Children est également d’avis  qu’il faut, en premier lieu, tenter d’améliorer la communication entre les élèves et l’enseignante. «Nous avons constaté que plusieurs élèves ne voulaient plus être dans sa classe. Il faut y avoir une raison à cela». Elle a poursuivi que «l’enquête n’est pas encore bouclée et qu’il faut reprendre contact avec le directeur de l’école afin de l’approfondir».

Du côté du ministère de l’Education, une source officielle indique, elle, que l’enquête devrait être bouclée dans les jours  à venir. «Si les allégations sont fondées, des actions seront prises.»