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Antiterrorisme: l'argent des présumés djihadistes intéresse la police

14 mars 2017, 11:19

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Antiterrorisme: l'argent des présumés djihadistes intéresse la police

Le but: déterminer si une tierce personne fichée à la cellule antiterrorisme a financé le voyage des présumés djihadistes à Istanbul, en Turquie. Le Central Criminal Investigation Department compte déposer une demande en Cour suprême pour avoir accès aux comptes bancaires de ces derniers, Muntazzam Sadullah et Umar Fokeer.

Les hommes de l’Assistant commissaire de police Devanand Reekoye s’intéressent aux transactions bancaires des deux suspects durant ces six derniers mois, ainsi que les autres patrimoines financiers en leurs noms. Les deux jeunes hommes ont, une nouvelle fois, fait comprendre à la police, lundi 13 mars, qu’ils n’avaient pas l’intention de se rendre en Syrie pour faire le djihad.

Les présumés djihadistes ont insisté qu’ils se rendaient en Angleterre pour travailler. D’ajouter qu’ils avaient l’intention de suivre un cours dans une institution sur place et travailler en même temps afin de pouvoir y rester.

Umar Fokeer a, de son côté, déclaré aux enquêteurs qu’il voulait refaire sa vie ailleurs. Ce serait la raison pour laquelle il a liquidé son commerce et réglé ses dettes avant de prendre l’avion mercredi.

Au cours de son interrogatoire aux Casernes centrales, le jeune homme a rejeté les allégations du père de Muntazzam Sadullah. Il a soutenu qu’il n’a en aucun cas incité ce dernier à le suivre à l’étranger.

Des vidéos de Daech

Quant à Muntazzam Sadullah, il s’est expliqué sur des vidéos faisant l’apologie de Daech et comment rejoindre cette organisation sur son appareil informatique. Le jeune homme a indiqué qu’il n’est pas un sympathisant de l’État islamique et qu’il aurait téléchargé ces clips «par curiosité». Il a également souligné qu’il n’avait jamais l’intention de rejoindre Daech et plaisantait à ce sujet.

La police lui a restitué ses bagages saisis à l’aéroport samedi et il a été autorisé à quitter les Casernes centrales pour le moment. Idem pour Umar Fokeer. Cependant, tous deux doivent y retourner ultérieurement pour poursuivre leur interrogatoire.