Des plaintes depuis plus d’un an. Les habitants de Bain-des-Dames ne connaissent plus de répit à cause du projet de stockage d’huiles lourdes dans un Tank Farm. Pourtant, malgré leur revendication, aucune solution n’a été trouvée. Le Regrupma travayer sosyal dénonce la passivité du gouvernement.

«Faut-il que les maisons commencent à s’effondrer et qu’il y ait plusieurs morts pour qu’enfin le gouvernement décide de venir en aide à ces gens ?» a lancé le porte-parole du Regrupma travayer sosyal, Rajah Madhewoo. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse, ce lundi 7 mars 2017, à Port-Louis.

Travaux sept jours sur sept

Le Regrupma travayer sosyal se dit très concerné par le cas des habitants de Bain-des-Dames et est prêt à les aider à trouver une solution. «Sept jours sur sept, des travaux sont entrepris par la compagnie. Le bruit rend la vie des habitants de Bain-des-Dames infernale», affirme Rajah Madhewoo.

Parfois, les travaux commencent à 4 heures du matin pour s’arrêter vers 21 heures, expliquent ceux qui sont toujours incommodés par la poussière, le bruit et les vibrations des machines. Les habitants et le Regrupma travayer sosyal ont tenu une réunion, samedi, pour décider de la marche à suivre.

«Ils ne veulent plus communiquer avec la compagnie car elle fait la sourde oreille depuis déjà un an», précise Rajah Madhewoo. Ils veulent que des actions légales soient prises au plus vite.