Les méthodes de recrutement de la Public Service Commission ont été remises en question par le récemment. Et pour faire la lumière sur les «zones d’ombre» entourant cet exercice, la Federation of Public Bodies and other Unions (FPBOU) réclame un Fact-Finding Committee. C’est ce qu’a déclaré son président, Rashid Imrith qui était face à la presse, vendredi 3 mars. Une demande a été faite en ce sens au bureau du Premier ministre, Pravind Jugnauth.

«Il est de l’intérêt public de faire un constat de la situation. C’est injuste que ceux qui ne disposent pas des moyens requis puissent contester des décisions de la PSC alors que d’autres doivent subir leur sort» a affirmé le syndicaliste. D'expliquer que la demande de la FPBOU s'appuie sur trois cas.

Lors de son allocution, le syndicaliste a énuméré quelques cas de recrutement de la PSC. «Le premier concerne le recrutement d’un policier en février 2016. Ce n’est que trois mois plus tard après qu’il ait pris sa fonction qu’ils ont constaté qu’il n’avait pas les certificats requis», a soutenu Rashid Imrith.

Le deuxième cas est celui d’un assistant commissaire à la securité sociale. En novembre dernier, le Public Bodies Appeal Tribunal (PBAT) a constaté qu’il avait été sélectionné alors qu’il n’avait pas les qualifications souhaitées. Ce, au détriment des autres candidats qui avaient postulé et avaient les expériences nécessaires.

«Le plus récent concerne Koshik Reesaul au sein de la National Transport Authority», a indiqué le syndicaliste. Lundi 27 février, le PBAT a désavoué ce dernier dans l’affaire l’opposant à Nassir Khadun, haut fonctionnaire ayant assumé le poste d’Acting Road Transport Commissioner.

Toute cette affaire fait suite à une plainte relative aux qualifications de Koshik Reesaul. Plainte qui avait été déposée peu après qu’il a été choisi pour occuper le poste de commissaire de la NTA par la PSC, au début de l’année dernière.