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Brutalité policière: le Regrupma Travayer Sosyal donne de la voix
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Brutalité policière: le Regrupma Travayer Sosyal donne de la voix
Ils n’en démordent pas. Les cas de brutalité policière doivent cesser. Eddy Sadien et une dizaine d’autres membres du Regrupma Travayer Sosyal (RTS) ont manifesté devant le Parlement, le vendredi 3 mars. Ils ont évoqué le cas de Clifford Esther, qui avait été blessé à la tête lors d’une descente policière dans un campement, à Rivière-Noire, le 5 mars 1982.
«Ce qui est arrivé à Clifford Esther il y a 35 ans est grave ! Ce n’est pas possible de voir autant de cas de brutalité policière dans un pays démocratique», a soutenu Eddy Sadien. Rajah Madhewoo a, pour sa part, indiqué que Clifford Esther n’a «reçu aucune compensation pour ses blessures. En tant que travailleur social, il est de mon devoir de dénoncer les cas d’injustice».
Aujourd’hui âgé de 53 ans, Clifford Esther a de nombreuses séquelles. Il est partiellement paralysé et a des troubles de la communication.
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