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Athlétisme: «Je suis un athlète propre», affirme Mo Farah, mis en cause par le Sunday Times

26 février 2017, 18:33

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Athlétisme: «Je suis un athlète propre», affirme Mo Farah, mis en cause par le Sunday Times

 

La légende de l’athlétisme britannique Mo Farah a affirmé dimanche être «un athlète propre» après la mise en cause par le Sunday Times de son entraîneur Alberto Salazar accusé d’utiliser des produits pour améliorer les performances de ses athlètes.

«Je suis un athlète propre qui n’a jamais enfreint les règles concernant les substances, les méthodes ou les dosages et il est contrariant de voir certains médias, malgré les faits sans appel, continuer à essayer de m’associer à des accusations de mauvais usage de substances», a indiqué le quadruple champion olympique dans un communiqué.

«Comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, nous devrions tous faire tout ce que nous pouvons pour avoir un sport propre et il est tout à fait juste de punir quiconque enfreint les règles», a-t-il ajouté.

L’agence antidopage américaine (USADA) a confirmé samedi avoir compilé un dossier sur l’entraîneur de Mo Farah, Alberto Salazar, suite à un signalement l’accusant d’avoir recours à des substances pour améliorer les performances de ses athlètes.

Le quotidien dominical britannique Sunday Times a rapporté qu’un rapport de l’USADA, obtenu par le groupe de hackers Fancy Bears, affirmait que Salazar abusait de médicaments sur ordonnance et faisait des expérimentations avec des infusions d’un complément expérimental à base de l’acide aminé L-carnitine, sur son site d’entraînement dans l’Oregon.

Le journal a affirmé avoir vu des documents montrant que Salazar avait administré par voie intraveineuse des infusions à Mo Farah et une demi-douzaine de coureurs américains et que l’USADA avait conclu que les traitements des Américains avaient «presque certainement» enfreint les règles antidopage.

Mo Farah a jugé, dans son communiqué, «totalement injuste que des assertions soient faites quand il est clair (...) que je n’ai rien fait de mal».

«Si l’USADA ou tout autre organisation antidopage a des preuves d’actes répréhensibles, ils doivent les publier et prendre des mesures plutôt que de laisser les médias être juges et jurés», a ajouté l’athlète de 33 ans qui a remporté le 5.000 mètres et le 10.000 mètres aux jeux Olympiques de Londres et de Rio.

L’USADA a dit samedi qu’aucune conclusion n’avait été tirée.

«L’USADA peut confirmer avoir préparé un rapport en réponse à l’assignation d’un organisme public de délivrance d’autorisations médicales concernant les soins donnés par un médecin à des athlètes associés au Nike Oregon Project», a écrit l’agence antidopage dans un communiqué.