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Serge Clair: «Je serai chef commissaire jusqu’à la fin de mon mandat»

17 février 2017, 16:15

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Serge Clair: «Je serai chef commissaire jusqu’à la fin de mon mandat»

 

Réélu, Serge Clair compose son conseil exécutif. Les commissaires auront d’autres responsabilités. Mais de la proportionnelle, objet de son courroux au soir du dépouillement, il a dit dès le départ ne pas vouloir en parler. Un peu fatigué par la chaleur excessive, mais de nouveau d’attaque pour l’Assemblée.

Vous en êtes à votre second mandat d’affilée. Comment compter vous l’entamer ?

Pour les prochains cinq ans, nous allons continuer le travail déjà commencé et nous allons montrer à la population que nous avons une vision pour elle et pour Rodrigues. Et lorsque je parle de vision, je pense surtout à nos enfants. Ce nouveau mandat ne sera pas comme celui de 2012 à 2016. Nous serons plus attentifs à la population, aux jeunes… Notre programme sera appliqué à 100 %.

Par ailleurs, le prochain conseil exécutif de l’Assemblée régionale de Rodrigues, qui devra être très attentif au programme politique qu’il a présenté, ne travaillera plus seul. Le conseil fera appel à une équipe de cinq ou six conseillers, voire dix, qui connaissent le programme en entier et, dans la foulée, aideront sur le terrain. Car je dis tout le temps qu’il faut rendre visite aux gens, les écouter, connaître leur vie sociale et économique…

Qu’en est-il de la composition du conseil exécutif ?

Je peux seulement vous dire qu’il y a eu des changements. Je vais appeler les membres du conseil un par un ce matin (NdlR, hier) pour leur faire part de leurs responsabilités. D’ailleurs, j’ai ajouté d’autres responsabilités au poste de commissaire… Et en ce qui concerne mon poste de chef commissaire, je le conserverai jusqu’à la fin de mon mandat.

Vous aurez pour la première fois Nicolas Von-Mally en face de vous à l’Assemblée régionale. Comment cela va-t-il se passer ?

On va faire notre travail comme il le faut. Il nous faut être très attentif. Nous n’allons pas nous rabaisser à leur niveau. Il faut respecter l’Assemblée. J’espère que l’opposition respectera le Chairperson. Je forme mes collègues en ce moment car il faudra être très attentif. Il ne faut pas répondre à tort et à travers aux questions, notamment.

L’opposition vous accuse d’avoir acheté les votes des électeurs…

L’OPR a été créée en 1976 pour donner la chance aux Rodriguais de réfléchir. On ne les traite pas comme des animaux. Donner de l’argent n’est pas dans notre politique. Notre campagne est basée sur la réflexion et le respect des Rodriguais. Nous avons mené un combat pour l’autonomie de Rodrigues pour montrer au Rodriguais qu’il est capable.

Qui avez-vous choisi pour prendre la relève de l’OPR, quand vous irez à la retraite ?

Depuis le début, ce n’est pas moi qui choisis. Ce n’est pas moi qui ai sélectionné les candidats. On a mis en place un comité de candidats, composé par les présidents des six régions. C’est la base (NdlR, ensemble des militants du parti) qui prend cette décision. L’OPR a toujours été comme ça. Si demain quelqu’un devait me remplacer, ce n’est pas moi qui vais choisir.