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Pékin plaidera pour le multilatéralisme au G20 de Bonn

14 février 2017, 16:01

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Pékin plaidera pour le multilatéralisme au G20 de Bonn

 

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi plaidera pour le multilatéralisme lors d’une réunion ministérielle du G20 organisée jeudi et vendredi à Bonn (Allemagne), à laquelle participera également son homologue américain Rex Tillerson, a indiqué mardi Pékin.

La présence du ministre chinois avait été mise en doute à la suite du différend entre Pékin et Washington autour de Taïwan depuis l’élection de Donald Trump. Le ministre était d’ailleurs initialement censé participer au même moment à un événement à Pékin.

Finalement M. Wang se rendra bien à la réunion du G20 avant de participer en fin de semaine à une conférence sur la sécurité à Munich, a indiqué mardi Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La Chine espère que la rencontre du G20 «enverra des signaux positifs pour soutenir le multilatéralisme, améliorer la gouvernance mondiale et générer une économie mondiale innovante, interconnectée, ouverte et inclusive - ce qui est d’une grande importance dans le contexte actuel», a ajouté M. Geng, à l’occasion d’un point presse.

Ce sera la première fois que Wang Yi croisera son nouvel homologue américain, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, mais Pékin a refusé de s’exprimer sur la possibilité d’un entretien bilatéral en marge de la réunion entre les représentants des deux premières économies mondiales.

Rex Tillerson avait provoqué l’ire de Pékin en agitant la menace d’un blocus pour empêcher l’accès du pays à des îles contestées en mer de Chine méridionale. Ce qui pourrait, a dénoncé la presse chinoise, provoquer un «affrontement militaire».

Pékin s’irritait par ailleurs du refus de Washington de reconnaître le principe de la «Chine unique» - que Donald Trump s’était dit prêt à mettre en question - et semblait déboussolé par l’imprévisibilité de la diplomatie américaine depuis l’arrivée du nouveau président à la Maison Blanche.

Donald Trump a finalement désamorcé en partie la crise en assurant vendredi lors d’un entretien téléphonique avec son homologue chinois Xi Jinping qu’il adhérait au principe de la Chine unique, qui interdit toute relation diplomatique entre des Etats étrangers et Taïwan, considéré par Pékin comme une de ses provinces.