Publicité

CHCL: un Fact-Finding Committee réclamé

8 février 2017, 15:34

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

CHCL: un Fact-Finding Committee réclamé

Le Terminal Superintendent Rama Valaydon, suspendu de la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL), attend de pied ferme la tenue de la prochaine réunion du comité disciplinaire sur son cas. «Une première réunion a eu lieu le 2 février. Elle a toutefois été renvoyée à une date ultérieure à la suite d’un accord entre les deux parties concernées pour mieux préparer leur défense», déclare Rama Valaydon à l’express.

Il est suspendu, depuis le 18 janvier, pour avoir dénoncé l’accès aux installations du port à deux individus dans l’enceinte portuaire. Il se défend d’avoir exercé des pressions pour que ladite réunion soit renvoyée. «Je ne suis qu’un simple syndicaliste et mon cas ne ressemble pas à celui de Mike Seetaramadoo chez Air Mauritius», argue-t-il. «J’ai tout simplement dit qu’il fallait instituer un Fact-Finding Committee sur cette affaire au lieu de me suspendre de mes fonctions. Je maintiens ce que j’ai dit lors d’une conférence de presse où j’ai dénoncé ce cas. Je n’ai commis aucune faute en tant que Terminal Superintendent de la CHCL.»

Le 19 janvier 2017, un des hommes de loi de Rama Valaydon, Me Rama Valayden a, dans une correspondance adressée au président du conseil d’administration de la CHCL, réclamé l’institution d’un Fact-Finding Committee et le gel du comité disciplinaire le temps d’une enquête indépendante et impartiale. L’action de Rama Valaydon se situe dans le cadre de ses activités syndicales en tant que négociateur de la Port-Louis Harbour and Docks Workers Union (PLHDWU).

Aucune faveur

Rama Valaydon soutient qu’il voulait attirer l’attention des autorités sur ce manquement à la sécurité dans une zone hautement sensible et ultra-protégée. Ses commentaires ont été faits en toute bonne foi à la requête des travailleurs, dit-il. «La PLHDWU s’interroge sur la nécessité et la pertinence de la visite de ces deux personnes aux installations portuaires, surtout les portiques. Que se serait-il passé en cas de fausse manœuvre ou d’accident? Qui aurait assumé les responsabilités ?»

Rama Valaydon affirme qu’il n’a demandé aucune faveur quant à la poursuite ou non des travaux du comité disciplinaire. La PLHDWU estime que c’est à l’encontre du directeur général, Gassen Dorsamy, que la CHCL aurait dû prendre des sanctions «pour n’avoir pas soutenu un employé qui se sent victimized par la direction». Le syndicat dénonce par ailleurs le comportement des trois représentants des travailleurs sur le conseil d’administration. «Une fois de plus, au lieu de défendre un travailleur, ces employés s’alignent sur la position de Gassen Dorsamy», déplore Rama Valaydon.