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Espagne/20e journée: le Real s'échappe, ses poursuivants piétinent

30 janvier 2017, 07:23

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Espagne/20e journée: le Real s'échappe, ses poursuivants piétinent

Le Real Madrid conforté et réconforté ! Avec un Cristiano Ronaldo revigoré, l'équipe de Zinédine Zidane a dompté la Real Sociedad (3-0) dimanche en Championnat d'Espagne, profitant des faux pas de Barcelone et Séville pour s'échapper en tête et chasser ses idées noires.

Passeur puis buteur, Ronaldo a enfin retrouvé une efficacité digne d'un quadruple Ballon d'Or: au stade Santiago-Bernabeu, c'est le Portugais qui a lancé plein axe Mateo Kovacic, auteur de l'ouverture du score (38e) lors de l'affiche de cette 20e journée. 

Et les rôles se sont inversés sur le deuxième but madrilène (51e), inscrit d'un subtil ballon piqué par «CR7» (13 buts en Liga). Alvaro Morata a scellé la marque d'une tête plongeante (83e) et la Real Sociedad a fini à dix après l'exclusion d'Inigo Martinez (74e).

Au classement, le leader merengue (1er, 46 pts) prend quatre longueurs d'avance sur le duo Barcelone-Séville (42 pts chacun). Sans compter que la «Maison blanche» dispose aussi d'un match en retard à disputer courant février à Valence.

Car auparavant, le FC Barcelone (2e) comme le Séville FC (3e) ont été incapables de s'imposer dimanche après-midi: les Catalans, pénalisés par un but valable non accordé, ont fait match nul face au Betis Séville (1-1) et les Andalous ont perdu en infériorité numérique sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone (3-1).

Ronaldo retrouve des couleurs

Ce dimanche réussi fera beaucoup de bien à l'équipe de Zidane, qui aborde un mois de février délicat avec plusieurs déplacements périlleux en Liga et un huitième de finale aller de Ligue des champions contre Naples.

«C'est une bonne soirée», a reconnu Zidane en conférence de presse. «Mais ça ne veut rien dire pour la suite, il n'y a rien, il n'y a que quatre points d'avance. Dans une saison, il y aura encore des moments compliqués», a-t-il prévenu.

Voilà de quoi effacer l'élimination subie cette semaine en quarts de Coupe du Roi contre le Celta Vigo (1-2, 2-2). Voilà aussi de quoi repartir du bon pied après la décompression subie depuis mi-janvier et la fin de la série d'invincibilité record du Real (40 matches d'affilée).

Pour ne rien gâcher, Ronaldo a retrouvé des couleurs: non seulement il a marqué un joli but dimanche, mais il a aussi fait marquer Kovacic. Et on a même vu Ronaldo revenir défendre !

C'est peut-être cette envie-là qui a manqué au Barça, apathique face au Betis Séville: mené sur un but d'Alex Alegria (74e), le club catalan n'a dû son salut qu'à une égalisation in extremis de l'Uruguayen Luis Suarez (90e), meilleur buteur de Liga avec 16 buts.

«Je repars avec le sentiment que nous avons gagné un point et que le Betis méritait mieux», a reconnu l'entraîneur barcelonais Luis Enrique, allusion aux tirs sévillans sur la transversale (70e) puis sur le poteau (74e).

But 'fantôme' et polémique

Le Barça s'est aussi retrouvé au coeur d'une vive polémique arbitrale, faute de technologie sur la ligne de but en Liga: l'arbitre a refusé d'accorder un but valable aux Catalans alors que le ballon avait largement franchi la ligne (76e). Un but "fantôme" qui a beaucoup fait jaser en Espagne...

«Les arbitres ont besoin d'aide et cela passe par tout ce qui est matériel, comme des caméras pour les aider», a souligné Luis Enrique, refusant d'accabler l'arbitre de la rencontre.

Malgré tout, le nul obtenu est un moindre mal pour le Barça, qui en profite pour doubler au classement Séville, battu par l'Espanyol.

Au stade Cornella-El Prat, les Sévillans ont été pénalisés d'entrée par un penalty concédé par le défenseur Nico Pareja, expulsé sur l'occasion (2e).

L'ancien Sévillan José Antonio Reyes a transformé (3e), Marc Navarro a doublé la mise de la tête (45e+2) et Gerard Moreno a alourdi la marque (70e). Les Andalous, eux, avaient entretemps égalisé avec un but de Stevan Jovetic sur une passe décisive du Français Samir Nasri (20e).