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Judo - Christianne Legentil aspire à être coach

20 janvier 2017, 11:01

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Judo - Christianne Legentil aspire à être coach

Petite de taille mais forte dans l’âme. Christianne Legentil (photo) est animée du désir de se surpasser, mais aussi de faire honneur à son île. On se souviendra de sa bataille en 2015. C’est une blessure qui l’a rendue plus forte et l’avait poussée à faire de son mieux aux Jeux olympiques.

«Cette étape m’a permis de réfléchir sur mon avenir. Vu mon parcours, et que sur le plan sportif on n’est jamais à l’abri des blessures, j’aspire à être formée comme entraîneur. Ainsi, à l’avenir, je pourrais m’assurer une carrière professionnelle tout en propageant mes connaissances aux autres», explique Christianne Legentil.

De passage dans l’île, la jeune judokate en profite pour enfiler son kimono deux fois par semaine pour rejoindre l’entraînement avec sa grande famille de judokas au gymnase de Malabar. Pour la jeune demoiselle, la discipline est de rigueur. Comme les autres judokas à l’entraînement, elle applique à la lettre les instructions de son entraîneur. «C’est toujours avec le même plaisir que je retrouve la grande famille de judokas pour des séances d’entraînement. L’avantage de m’entraîner ici à Rodrigues, c’est que j’ai des partenaires de ma catégorie. Ça m’aide à progresser», relate la jeune demoiselle. «Toute ma vie, je n’ai eu que le judo dans mes pensées. Au fond de moi, je ressens ce désir d’être formée, avoir un certificat d’entraîneur et voir plus loin. Même si je ne vais pas exercer dans l’immédiat, il est beaucoup mieux de se préparer pour l’avenir.»

«En attendant d’intégrer une formation pour devenir entraîneur, je continue sur la même lancée. Je suis à la recherche d’un sponsor pour m’aider lors de mes prochaines échéances. C’est ce qu’il y a de plus dur à trouver étant sportif. Le point positif, c’est que durant toutes ces années, j’ai bénéficié des encouragements de la grande famille des judokas rodriguais comme mauriciens. Je ne cesserai d’avoir une pensée spéciale pour feu Ismaël Vallymamode. C’était un ami et il m’a toujours prodigué de bons conseils.»

Elle regrette que les jeunes Rodriguais délaissent le sport. «C’est dommage qu’il y ait de moins en moins de jeunes qui s’entraînent. Certains ont dû stopper à cause des études. Il est vrai que les études sont importantes. Mais c’est dommage que quelque part des jeunes n’arrivent pas à concilier sport et études. Mon souhait, c’est de voir plus de jeunes à l’entraînement, car l’île regorge de jeunes judokas talentueux. Ce serait bien de trouver une formule pour les aider à concilier études et sport.»