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L’importation de légumes réclamée

11 janvier 2017, 16:59

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L’importation de légumes réclamée

«Pour combler le retard dans notre récolte, je pense qu’il n’y a pas d’autres alternatives que d’importer les légumes. Cela se fait déjà pour les hôtels et les supermarchés», explique Sameer Aulleear, un planteur de Triolet.

Il fait partie de ceux qui craignent une pénurie de légumes en raison du manque de pluie. Ces planteurs comptent bientôt se tourner vers le ministère de l’Agro-industrie pour réclamer l’importation afin de pouvoir remplir les étals des marchés.

Légumes de 10 à 15 % plus chers

Contacté le mardi 10 janvier, le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun indique que ses officiers compilent pour l’heure les chiffres quant au niveau de production des légumes dans le pays. «Toutefois, pour l’instant, il n’y a pas de pénurie ni aucune raison d’importer», souligne-t-il.

Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la communauté des petits planteurs, est, lui, catégorique : il y aura bel et bien une pénurie de légumes dans une dizaine de jours. D’ajouter que les légumes seront aussi de 10 à 15 % plus chers.

«Les planteurs n’arriveront pas à produire assez de légumes»

«Il va y avoir une pression par les consommateurs, mais les planteurs n’arriveront pas à produire assez de légumes. La principale raison : le manque d’eau», explique-t-il. Et avec le début des carêmes de Cavadee et de Maha Shivratree bientôt, cela ne devrait pas arranger les choses. «L’importation est la solution adéquate à ce problème.»

Du côté des importateurs, tels que SKC Surat Co. Ltd, il n’est pas question d’augmenter l’importation de légumes. Mais s’ils remarquent une hausse de la demande, ils affirment qu’ils prendront les mesures appropriées. Selon Suren Surat, le patron de SKC Surat Co. Ltd, seulement des légumes comme les brocolis ou les choux-fleurs sont actuellement importés. Ils proviennent principalement de l’Afrique du Sud et de l’Égypte.

D'autres méthodes existent mais...

Quelle autre alternative pour les planteurs ? Selon Kreepalloo Sunghoon, il existe des méthodes qui ont été mises en place pour pallier ce genre de problème. Mais ces dernières ne sont nullement efficaces. «Comme financer l’installation de structures pour le captage d’eau de pluie. Mais dans le nord du pays, il pleut rarement. On investit pour rien», explique-t-il.

Du côté des planteurs, il est impératif que les autorités concernées construisent des mini-barrages près des rivières pour qu’ils puissent s’approvisionner en eau.