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Nouvel An: une foule compacte attend la «tombée de la boule» à New York

1 janvier 2017, 08:25

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Nouvel An: une foule compacte attend la «tombée de la boule» à New York

Une foule compacte de dizaines de milliers de personnes attendaient samedi dans une ambiance bon enfant la traditionnelle «tombée de la boule» sur Times Square à New York, encadrée par un important dispositif policier.

Vers 18h00 locales (23h00 GMT), la sphère géante a été hissée au haut du poteau de 43 mètres qui domine le célèbre carrefour et ses immenses néons lumineux. Une fois allumée, elle brillait comme un kaléidoscope alors qu'explosaient tout autour les premières fusées pyrotechniques.

Une minute avant minuit, comme le veut la tradition, le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, accompagné cette année du secrétaire général des Nations Unies sortant, Ban Ki-moon, devaient presser le bouton qui amorcera la descente de la boule, suivie d'une pluie de confettis et des vivats d'une foule venue du monde entier.

Plus d'un million de personnes sont attendues dans le quartier de Times Square pour marquer ce rituel du Nouvel An, observé depuis 1907 avec pour seules interruptions les années de guerre 1942 et 1943.

Après les récents attentats au camion-bélier de Berlin et Nice, la police new-yorkaise a renforcé la sécurité: elle a déployé quelque 7.000 policiers et des dizaines de camions-poubelle à des endroits «stratégiques» pour empêcher tout véhicule d'écraser la foule.  

L'ambiance était néanmoins bon enfant et beaucoup de policiers posaient aux côtés des touristes pour des «selfies» que ces derniers s'empressaient de partager sur les réseaux sociaux. 

«C'est le meilleur endroit du monde où passer le réveillon», se réjouissait Alma Alanis, une jeune avocate venue du Mexique avec son compagnon Eduardo. Ils étaient arrivés dès la mi-journée, emmitouflés dans de gros manteaux, pour tenir jusqu'à minuit. 

«C'était notre souhait de venir ici depuis plusieurs années, parce que c'est à voir, c'est magique», expliquait aussi Jérôme Nicolas, venu en famille de Clermont-Ferrand (centre de la France).

«Dès qu'il y a une foule, on ne peut pas s'empêcher de penser aux attentats», reconnaissait cependant sa femme Sandrine.

Tous disaient espérer «le meilleur» pour l'an 2017, même si pour certains ces voeux se teintaient d'inquiétude avec l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump.

«Il déteste les Mexicains», dit en riant Alma Alanis. «Attendons de voir ce qu'il va faire», dit son ami Eduardo, «et espérons quand même que ce sera de bonnes choses».

Leann Krieger, une jeune femme venue du Missouri avec plusieurs anciens camarades d'université, préfère aussi ne pas penser au futur président américain. «On ne peut qu'espérer le meilleur, car on ne peut rien y faire», dit-elle.