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La Cambuse : l’appel d’Aret Kokin Nou Laplaz est toujours devant le Tribunal de l’environnement

30 décembre 2016, 15:36

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La Cambuse : l’appel d’Aret Kokin Nou Laplaz est toujours devant le Tribunal de l’environnement

Le collectif d’organisations non gouvernementales Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL), qui mène combat, entre autres, contre le projet hôtelier du groupe Currimjee sur la plage de la Cambuse, dans le sud-est du pays, ne décolère pas. Par le biais d’un communiqué de presse, jeudi 29 décembre, la coalition citoyenne vient préciser certains aspects de leurs actions. D’emblée, AKNL fait ressortir que leur appel logé devant l’Environment and Land Use Appeal Tribunal (ELUAT), contre le projet de construction d’hôtel, est toujours en cours. Et que le groupe Currimjee ne peut commencer ses travaux tant que le verdict n’aurait pas été rendu à ce sujet.

«Ce serait indécent et contraire à la justice que les pelleteuses du groupe Currimjee puissent entrer en action et venir saccager La Cambuse alors que l’appel d’AKNL devant l’ELUAT vient de démarrer», dit le communiqué. Avant d’appeler les Mauriciens à la vigilance, pour prévenir tout début de travaux sur le site. AKNL rappelle que le jugement rendu le lundi 26 décembre par le Tribunal de l’environnement ne concerne en aucune manière l’action du collectif devant ce même tribunal. Car les plaidoiries dans ce cas viennent de démarrer, selon les dires du communiqué.

AKNL précise que le groupe Currimjee a remporté la bataille juridique que lui intentaient George Ah Yan, du Forum des Citoyens Libres, et Bruno Savrimootoo, du mouvement Vag Divan Bor Lamer, sur le fait que les demandeurs n’avaient pu apporter suffisamment de preuves devant le tribunal pour justifier et étayer leur demande d’arrêt du projet hôtelier à La Cambuse. Et que de ce fait, l’ELUAT n’aurait en rien validé les licences et projets du groupe Currimjee. Les environnementalistes d’AKNL disent accorder leur soutien à George Ah Yan et Bruno Savrimootoo et à leurs associations respectives.

Avant de faire un appel au judiciaire pour garantir le droit pour chaque citoyen de protéger l’intérêt général, les biens publics ainsi que le patrimoine naturel de Maurice. Tout en espérant un verdict rapide du Tribunal de l’environnement au sujet de leur injonction, logée en mars dernier, contre ce projet hôtelier.