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Trump tweete sur la Chine, mais une coquille retient l'attention

17 décembre 2016, 20:03

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Trump tweete sur la Chine, mais une coquille retient l'attention

 

Le président élu Donald Trump a fait savoir son mécontentement après la saisie par Pékin d'une sonde de la marine américaine en mer de Chine méridionale, twittant un message avec une grosse faute qui a fait les délices des réseaux sociaux samedi.

«La Chine vole un drone de recherche de la marine américaine dans les eaux internationales - le sort de l'eau et le ramène en Chine dans un acte sans président» (sic), a-t-il écrit de bon matin sur le réseau social, en voulant clairement évoquer un acte «sans précédent».

Dans la version anglaise le mot utilisé, «unpresidented» (au lieu de "unprecedented") est très vite devenu le mot clé le plus en vogue sur Twitter aux Etats-Unis.

Le milliardaire populiste a corrigé son erreur en effaçant le tweet erroné et en le renvoyant, cette fois sans coquille, une heure après son message initial.

L'écrivaine britannique J.K. Rowling, auteure de la série  "Harry Potter" s'amusait de ce message, pointant «l'efficacité non présidentielle» de M. Trump.

Le magnat de l'immobilier avait déjà fait une petite faute d'orthographe dans un précédent tweet, jeudi, un message qu'il avait déjà corrigé peu après.

Ses supporteurs le défendaient, estimant qu'au lieu de se moquer de ces petites erreurs les gens feraient mieux de s'intéresser aux vrais problèmes soulevés par les messages du président élu.

Au-delà de cette erreur, Donald Trump voulait en effet surtout souligner son mécontentement vis-à-vis de la Chine, dont un navire s'est emparé, jeudi soir, d'un drone sous-marin appartenant à la marine américaine, qui évoluait à quelque 50 milles marins au large des Philippines, selon le Pentagone.

La diplomatie chinoise a assuré, samedi matin, que la Chine et les Etats-Unis géraient «de façon appropriée» cet incident, utilisant notamment les «canaux militaires».

Cet incident survient dans un contexte tendu entre la Chine et le futur président américain, qui doit entrer en fonctions le 20 janvier. Le milliardaire républicain a multiplié les déclarations contre Pékin, menaçant notamment de mettre un terme à la reconnaissance de la «Chine unique» en se rapprochant de Taïwan, ou encore en accusant la Chine de manipuler son taux de change.