Les Casernes centrales comptent bien faire respecter la loi aux marchands ambulants. Cela, afin que ces derniers n’envahissent pas les rues de la capitale comme l’année dernière. Ainsi, des véhicules de la Special Supporting Unit (SSU) sillonneront bientôt les principales artères de la capitale, dont les rues John Kennedy, La Corderie et Farquhar. De plus, des barrages seront installés à côté des trottoirs pour empêcher les marchands d’y placer leurs marchandises. «Ceux qui ne respectent pas la loi auront droit à une contravention et leurs articles seront saisis», affirme une source policière.

Selon le lord-maire de Port-Louis, Oumar Kholeegan, «nous avons comptabilisé environ 1 500 marchands officiellement à Port-Louis. Or, en décembre de l’année dernière, ils étaient trois fois plus nombreux. Beaucoup de personnes qui ont un travail stable profitent de la situation pour prendre des congés afin d’opérer comme marchands ambulants pendant cette période. Cette fois-ci, la municipalité et la police seront intransigeantes». Il indique que la mairie et la police se rencontrent chaque semaine pour un constat de la situation. «Si on les laisse faire cette année, Port-Louis sera obstrué», soutient le lord-maire.

Par ailleurs, Oumar Kholeegan a rappelé que les marchands ambulants ont été autorisés à opérer jusqu’à minuit dans quatre sites, soit Dacaen, le Ruisseau du Pouce, la place de l’Immigration et Monneron, depuis le 12 et ce jusqu’au 31 décembre. Or, ceux qui travaillent dans une partie de la rue Sir Seewoosagur Ramgoolam (ex-rue Desforges) ou près du marché central après 18 heures sont dans l’illégalité. «L’interdiction d’opérer est en vigueur 24 heures sur 24», insiste-t-il.