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Le grand retour de Dagger killa

17 décembre 2016, 17:27

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Le grand retour de Dagger killa

Jah Thunder. Brahim. Lyricson. Ilements. Ce sont-là autant de têtes connues du monde du reggae, qui chantent avec Dagger Killa sur cet album. Avant de les rencontrer, ces artistes étaient ses sources d’inspiration. «Même à l’époque d’OSB (NdlR : Otentik Street Brothers), nous puisions notre inspiration de leurs musiques», dit le chanteur.

Cela fait quoi de collaborer avec ses idoles ? «Après ces collaborations, je me dis que tout est possible pour n’importe qui. On se rend compte que ce sont des humains, accessibles et qui ont un sens extrême du partage», poursuit-il. Le tout est d’y croire et de persévérer.

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait pour que l’album voie le jour. Pendant cinq ans, Dagger Killa a connu une traversée du désert. Ses concerts attiraient de moins en moins de monde. «À une époque, OSB avait jusqu’à quatre concerts par week-end. Petit à petit, ça a commencé à changer», se souvient Dagger Killa. Sa musique ne rapportait tellement pas qu’il a dû travailler comme maçon. Bien sûr, ses moments libres étaient toujours consacrés à la musique. Puis un jour, sur les conseils d’un ami, il lit La Cinquième Montagne. Ce livre le secoue et lui faire prendre conscience de ses priorités. Bien que ce soit risqué, Dagger Killa quitte le métier de maçon et reprend le chemin des studios. Et il a persévéré.

Il lui a fallu un peu plus de deux ans pour compléter ce projet. Tout a commencé lorsqu’il a assuré la première partie du concert de Capleton au Zenith de Paris. Là, il a rencontré plusieurs grands noms du reggae et du dancehall. La collaboration a commencé sur les chapeaux de roues. «On enregistrait en une journée. Des fois, il fallait travailler le plan de la chanson sur place ou improviser. C’est une autre manière de travailler que j’ai découvert», se remémore l’artiste.

Six titres ont été enregistrés à Paris avec des artistes différents. Dagger Killa explique que c’est d’ailleurs la raison pour laquelle son album a des rythmes différents cette fois. «J’étais dans un pays où la tendance était aux Urban Beats. J’ai suivi et appris. Si je vais en Inde, je ferai selon les rythmes du pays.»

Ce CD comporte 13 titres. Quatre sont déjà sortis sur des compilations ou en single. Le reste est à découvrir. Les plans futurs de Dagger Killa ? «Je suis de retour. J’ai plusieurs concerts en décembre et il faut mettre en place un système pour avoir une scène musicale active tout au long de l’année.»