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Pharmacies privées: le prix du médicament vendu au détail fixé

29 novembre 2016, 22:15

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Pharmacies privées: le prix du médicament vendu au détail fixé

 

Si une boîte de 100 comprimés antidouleur coûte Rs 260, vous devrez payer le cachet Rs 2,60 maximum à l’unité. Il ne sera plus possible pour les pharmacies du privé de tergiverser sur le prix des médicaments vendus au détail. Pour cause, le ministère de l’Industrie et du commerce a tranché: les points de vente devront se plier à des règlements stricts. «L’abus commis par certains pharmaciens en ce qui concerne la vente de médicaments par unité est à l’origine de cette décision», explique Ashit Gungah à l’express. Une nouvelle réglementation a été apportée au Consumer Protection (Price and Supplies) Act. Elle est en vigueur depuis le 15 novembre et provoque actuellement un tollé parmi les pharmacies du privé…

«Les prix des boîtes de médicaments sont déjà fixés mais il n’y a aucun règlement par rapport à la vente par unité», souligne Ashit Gungah. Il ajoute que le nouveau règlement stipule que le prix de chaque unité vendue doit être proportionnel au prix de la boîte. «Par exemple, si une boîte de médicaments contenant dix comprimés coûte Rs 100, un comprimé doit se vendre à Rs 10.»

Dans les milieux concernés, l’on indique que ce sont des petites pharmacies «de quartier» qui se permettent d’augmenter les prix de médicaments vendus au détail. «C’est un moyen pour elles d’arrondir leur fin de mois. En augmentant le prix de chaque médicament par Rs 5 ou Rs 10, c’est de l’argent en plus qui entre dans les caisses», avance-t-on.

Au niveau de la Pharmaceutical Association of Mauritius (PAM), c’est la confusion totale. N’ayant été avertie du changement que par le government notice, les pharmacies privées demandent à avoir des éclaircissements. «Qu’implique exactement cette loi ? Sur une des feuilles de déclaration, on a ajouté une nouvelle colonne. Mais on ne nous explique pas ce qu’elle veut dire», indique un pharmacien du privé. À ce sujet, Ashit Gungah se dit prêt à recevoir la PAM pour discuter.

 

Sirop périmé dans la rue: le CCID enquête

<p>Après avoir reçu une plainte aux Casernes centrales vers 10 heures, dimanche 27 novembre, du député rouge Osman Mahomed, le cas a été rapporté au Central Criminal Investigation Division (CCID) et à la CID de Port-Louis Sud. Les limiers se sont rendus sur place lundi 28 novembre&nbsp;et un premier rapport a été envoyé au ministère de la Santé. Ils attendent le protocole à suivre. Le député s&rsquo;est rendu, dimanche, à la rue d&rsquo;Artois, à Port-Louis. On y avait jeté plusieurs boîtes de sirop pour la toux. Osman Mahomed a expliqué que c&rsquo;est une situation grave car il a été témoin d&rsquo;une scène: &laquo;Un garçon a pris deux flacons devant nous. C&rsquo;est extrêmement alarmant car ces flacons sont périmés depuis août 2011 et cela pourrait avoir un grave impact sur la santé si quelqu&rsquo;un en consomme.&raquo; Des habitants, dit-il, ont également été témoins de la scène. Avant ce jeune, plusieurs autres personnes en ont ramassé. De ce fait, il appelle le public à &laquo;ne pas consommer ce sirop et à bien lire la date limite de consommation avant&raquo;. Les boîtes étaient sur le trottoir dans la région de l&rsquo;hôpital Jeetoo.</p>