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Fièvre aphteuse: «Aucune politique d’abattage en masse», affirme Seeruttun

24 novembre 2016, 21:31

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Fièvre aphteuse: «Aucune politique d’abattage en masse», affirme Seeruttun

Il a tenu à mettre les points sur les i. La consigne n’a jamais été donnée d’abattre en masse des animaux, affirme le ministre de l’Agro-industrie. Mahen Seeruttun a déposé, ce jeudi 24 novembre, devant la commission d’enquête sur la fièvre aphteuse.

En fait, a expliqué le ministre, décision avait été prise d’abattre uniquement les animaux présentant des signes de la maladie. L’objectif étant d’éviter la propagation de la fièvre aphteuse, en attendant que les vaccins soient reçus et administrés aux bêtes.

Idem pour Rodrigues, a ajouté Mahen Seeruttun. De préciser que ces décisions ont été prises après consultations avec des experts des secteurs public et privé, ainsi qu’avec le comité de crise mis sur pied pour gérer l’épizootie.  

Mahen Seeruttun a également donné des explications sur la cargaison de bœufs arrivée à Port-Louis le 1er août. Cargaison qui n’aurait pas dû être autorisée sur le sol mauricien, le département vétérinaire ayant déjà été alerté de la présence de l’épizootie à Rodrigues. Selon le Dr Dewan Sibartie, un des assesseurs de la commission d’enquête sur la fièvre aphteuse, les animaux avaient été abattus en haute mer pour éviter toute propagation à Maurice lors de pareille situation dans le passé.

Or, a expliqué le ministre de l’Agro-industrie, ramener les animaux à Rodrigues aurait comporté plusieurs inconvénients. Il aurait été «inhumain», a-t-il notamment déclaré, de prendre une telle décision. Les bœufs se trouvaient dans des conteneurs et le MV Anna n’aurait quitté Maurice que deux jours après. Aussi, il a fallu tenir compte du fait que le navire ne transportait pas que du bétail.

 

Le ministre de l’Agro-industrie défend son Deputy Director

<p>C&rsquo;est Balraj Lutchmeea qui a présidé le comité de crise institué pour gérer l&rsquo;épizootie. Face aux critiques auxquelles ce dernier a fait face, dont le fait qu&rsquo;il n&rsquo;est pas un technicien, Mahen Seeruttun a pris la défense du <em>Deputy Director</em> du ministère de l&rsquo;Agro-industrie.</p>

<p>À la commission d&rsquo;enquête sur la fièvre aphteuse, Mahen Seeruttun a expliqué que son ministère a été confronté à un manque de ressources humaines. L&rsquo;effectif technique étant focalisé sur le travail sur le terrain, il a fallu que les meilleures solutions soient trouvées au plus vite, a-t-il indiqué. D&rsquo;où la nomination de Balraj Lutchmeea, qui selon le ministre, était la personne la plus apte à diriger le comité de crise. &nbsp;</p>