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[Audio] Bachoo blanchi dans l’affaire Betamax: «J’ai eu un traitement inhumain!»

24 novembre 2016, 10:30

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[Audio] Bachoo blanchi dans l’affaire Betamax: «J’ai eu un traitement inhumain!»

«Je l’ai dit : j’ai tout le temps eu confiance en la justice. L’on s’est moqué de moi, mais je crois en la justice divine. Je crois dans notre système judiciaire qui est vraiment indépendant.» C'est ainsi que s’est exprimé, l’ancien ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, à sa sortie du tribunal, ce jeudi 24 novembre. Il venait d’être blanchi alors qu’il était poursuivi sous deux accusations provisoires, «influencing public official» et «conspiracy» dans le cadre de l’affaire Betamax.

Un dénouement qui intervient alors, qu’hier, dans le cadre de cette même affaire, la cour avait rayé les deux charges contre l’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam. Il n’y a pas de preuve, avait statué le bureau du Directeur de poursuites publiques (DPP). Tout comme il n’y a pas de preuve non plus pour incriminer Anil Bachoo, a argué en cour, ce matin, Me Shakeel Bhoyroo, représentant du DPP.

L’ex-ministre rouge a été impliqué dans l’affaire Betamax à la suite de la déclaration de l’ex-Permanent Secretary Soopramanien Pather  selon laquelle l'ex-ministre  avait fait pression sur lui concernant l’octroi du contrat d’approvisionnement du pays en carburant au tanker Betamax appartenant à l’homme d’affaires Vikram Bhunjun.

Le représentant du Bureau du DPP n’a pas objecté à la motion de radiation de charges présentée par les avocats d’Anil Bachoo, notamment Mes Raj Pentiah et Yatin Varma. «There is no evidence that there was an agreement of conspiracy between Anil Bachoo et Veekram Bhunjun», a-t-il fait valoir en cour de district de Port-Louis. La magistrate Adila Hamuth a ainsi agréé à la requête.

Dans une première déclaration à la presse, l’ex-ministre a évoqué «le traitement inhumain» qu’il a subi.  «20 ans que j’ai été ministre et 40 ans de carrière politique, jamais je n’ai eu ce genre de problème.  J’ai passé deux ans de cauchemar. C’était traumatisant. L’Etat utilise la police à outrance contre des adversaires politiques. C’est très mauvais pour notre pays. L’investissement recule, l’offshore est tombé et il y a un état de méfiance qui prévaut … »

 

Va-t-il réclamer des dommages à l’Etat ? L’ex-ministre rouge dit laisser la décision entre les mains de ses avocats…