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Maillot de bain mouillé, mycose assurée !

16 novembre 2016, 15:25

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Maillot de bain mouillé, mycose assurée !

 

Sortez vos bikinis et vos maillots de bain, l’été est là ! Oui ! Mais attention, avant de se dorer la pilule au soleil, jouer au foot ou au volley sur la plage et s’amuser dans l’eau, plusieurs précautions sont de mise. D’abord, ne faites pas l’impasse sur l’écran solaire, ensuite ne restez pas trop longtemps dans votre maillot de bain mouillé. Cela s’applique surtout à vous mesdames, une mycose n’est jamais bien loin !

 

En effet, si vous êtes sujettes aux mycoses et aux infections urinaires, nous vous déconseillons de rester trop longtemps avec un maillot de bain mouillé, car les bactéries responsables de ces affections adorent les endroits sombres et humides. Ainsi, un maillot de bain mouillé favorisera la prolifération de ces micro-organismes.

Plus facile à dire qu’à faire direz-vous ! Lorsqu’on va à la plage, on pique une tête dès que l’envie nous prend, on multiplie les allers-retours mer-sable et il est donc impossible d’enlever systématiquement son maillot de bain mouillé pour se mettre une tenue sèche sur le dos. Pourtant, c’est bien ce qu’il faut faire !

 

Les femmes susceptibles d’attraper une infection urinaire ou une mycose doivent, par exemple, enfiler un maillot de bain sec après chaque baignade. Le tissu des maillots de bain emprisonne les bactéries qui se trouvent dans l’eau de mer et une fois que vous en sortez, ces parasites sont non seulement en contact avec les parties génitales, mais se multiplient aussi dans la chaleur et l’humidité.

Le risque que ces bactéries s’introduisent dans le vagin, la vulve ou encore l’urètre est très élevé. Le cas échéant, vous vous retrouverez avec une mycose, une infection urinaire ou encore une vaginite (une inflammation du vagin). Ce n’est pas une raison de vous mettre dans tous vos états. Parce que le risque est plutôt faible et dépendrait principalement de l’état de santé générale de la personne. Par exemple, les femmes diabétiques ou encore celles qui suivent un traitement ont un système immunitaire affaibli, ce qui les exposerait davantage aux risques d’infections et de mycoses.

Quand faut-il s’inquiéter ? D’abord, vous devez être en mesure de repérer les symptômes de la mycose. Celle-ci se manifeste par des démangeaisons, ou encore des brûlures intenses à l’extérieur ou à l’intérieur du vagin. Les pertes blanches sont quant à elles plus épaisses et non odorantes. Si vous notez l’apparition de ces symptômes, procurez-vous une crème antifongique, disponible en pharmacie sans ordonnance. Et si malgré tout, les symptômes persistent, consultez un médecin.


 

 

Les symptômes caractéristiques d’une infection urinaire sont les suivantes : des urines troubles, des envies persistantes d’uriner, une sensation de brûlure pendant la miction et/ou des douleurs pelviennes. Si vous notez l’apparition de ces symptômes, consultez vite un médecin. Celui-ci vous prescrira des antibiotiques. Pendant votre traitement, buvez beaucoup d’eau et prenez aussi des antalgiques pour soulager la douleur.

Vous l’aurez compris, vos parties intimes doivent rester au sec pour vous éviter bien des problèmes après vos sorties à la plage. Méfiez-vous aussi du sable parce que de nombreux parasites microscopiques potentiellement dangereux s’y cachent. Enfin, n’oubliez pas de vous protéger la peau et les yeux des rayons UV !

 Une publication d' Objectif santé.mu