Publicité

Affaire BAI: trois semaines pour boucler l’enquête sur Iqbal Mallam-Hasham

14 novembre 2016, 20:13

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Affaire BAI: trois semaines pour boucler l’enquête sur Iqbal Mallam-Hasham

 

Tandis que les débats devront avoir lieu sur les deux charges qui pèsent sur Iqbal Mallam-Hasham, la commission anti-corruption (ICAC) a demandé un délai de trois semaines pour boucler l’enquête. C’est par le biais de Me Atish Roopchand, avocat de l’ICAC, que la requête a été faite, le lundi 14 novembre, en cour de district de Rose-Hill. Celle-ci n’a pas été objectée par l’avocat de la défense, Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel.

«On a besoin du conseil du Directeur des poursuites publiques (DPP), avant de statuer où en est l’enquête portant sur l’ex-Managing Director de la State Investment Corporation (SIC)», a déclaré Me Roopchand. De ce fait, la position de l’ICAC se fera entendre le 1er décembre.

Le cas échéant, les débats auront lieu le même jour. Iqbal Mallam-Hasham fait l’objet de deux accusations provisoires, soit de blanchiment d’argent et public official using his office for gratification.

Il avait été convoqué, le 4 novembre, au quartier général de l’ICAC pour s’expliquer sur l’achat de deux espaces bureau à la Bramer House pour un montant de Rs 105 millions auprès du Bramer Property Fund, une filiale de la BAI. Cela après avoir contracté un emprunt de Rs 85 millions auprès de l’ex-Bramer Banking Corporation pour conclure cette transaction. D’autant plus que le bâtiment était évalué à Rs 115 millions.

«J’ai fait cette acquisition dans la légalité», a affirmé Iqbal Mallam-Hasham lors de son interrogatoire. D’ajouter que c’est Jaya Allock qui a accepté de lui accorder ce prêt.

Iqbal Mallam Hasham a expliqué qu’il a pris personnellement des décisions après avoir consulté le notaire Ashwin Dwarka et cette décision a été par la suite avalisée par le board. Selon nos sources, Iqbal Mallam Hasham a soumis des documents pour prouver que ce prêt a été effectué entre deux personnes. C’est-à-dire entre Jaya Allock, Chief Executive Officer de la Bramer Asset Management (BAM) et lui. Cela, après que les enquêteurs se sont appuyés sur des documents démontrant des irrégularités entourant cette transaction.