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Le ministre Roshi Bhadain critique la «bonne gouvernance» au sein de MK

3 novembre 2016, 23:00

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Le ministre Roshi Bhadain critique la «bonne gouvernance» au sein de MK

Ce qui s’est passé avec le limogeage de l’ex-CEO d’Air Mauritius (MK) ne doit pas se reproduire : que cela «serve de leçon» à la compagnie nationale d’aviation. C’est en ces termes que le ministre de la Bonne gouvernance, Roshi Bhadain, a commenté la récente mise à pied de Megh Pillay par le board de MK. Il se trouvait face à la presse aux côtés du principal concerné, à l’issue d’une rencontre avec ce dernier, ce jeudi 3 novembre.

Le chairperson du board, Arjoon Suddhoo, avait également été convié à cette rencontre. «Nous avons voulu le rencontrer mais il a indiqué à travers un courrier qu’il ne pourra être présent», a expliqué le ministre Bhadain.

Quoi qu’il en soit, ce dernier a soutenu que la compagnie d’aviation nationale a enfreint les quatre fondamentaux de la bonne gouvernance. 

Staff Committee

Roshi Bhadain a d’emblée rappelé que le «chairperson n’a pas le droit d’interférer dans la gestion quotidienne de la compagnie». «Il y a un Staff Committee depuis août 2015. Cela, après une Cabinet decision», a-t-il dit. Selon lui, si la compagnie avait respecté cette décision, la situation serait différente aujourd’hui. 

Et de préciser les rôles très distincts de l’exécutif et du chairman. C’est le deuxième manquement relevé par le ministre de la Bonne gouvernance. Il poursuit en disant que le Chief Executive doit appliquer les décisions du Board. Selon lui, la réunion n’est pas conforme aux décisions du cabinet.

S’appuyant toujours sur les Cabinet decisions, Roshi Bhadain a déclaré que le cabinet a apporté des solutions aux problèmes de la bonne gouvernance. Selon lui, si les recommandations de Good Corporate Governance avaient été suivies, nous n'en serions pas là aujourd'hui. 

Le ministre a aussi annoncé que de nouveaux codes seront bientôt mis en vigueur. Il compte les présenter devant le Conseil des ministres prochainement. 

Les «agendas personnels» des conseillers

Le ministre de la Bonne gouvernance s’est aussi attardé sur les rôles des advisers. Un adviser se doit de conseiller. Dans certains cas, ils sont nommés pour siéger sur les conseils d’administration, dit-il. «Cependant certains se mettent à prendre des initiatives au nom du pouvoir. Ceux-là ont même des agendas personnels. Certains advisers ont pu changer des Policy decisions grâce à la radio.» Le ministre semble faire allusion à son opposant Gérard Sanspeur. Et d’ajouter qu’«un non élu péna compt pou randé. Fodé pa advisers servi zot position pu siez lor board».

Ecoutez en intégralité les commentaires du ministre Bhadain sur l’affaire Megh Pillay