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Mort D’Arvind Hurreechurn: ses collègues n’ont rien remarqué d’anormal

2 novembre 2016, 10:12

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Mort D’Arvind Hurreechurn: ses collègues n’ont rien remarqué d’anormal

Que s’est-il passé dans la cellule 14 du Moka Detention Centre ? Le Central Criminal Investigation Department (CCID) tente de faire la lumière sur le suicide présumé du constable Arvind Hurreechurn, dans la nuit de samedi à dimanche. Il y était détenu depuis mardi, après que 2 kg d’héroïne, d’une valeur marchande de Rs 30 millions, ont été découverts en sa possession à l’aéroport.

Quatre policiers, qui étaient de service cette nuit-là, ont été interrogés par les hommes de l’assistant commissaire de police Reekoye, mardi 1er novembre. Ils ont expliqué qu’il y a une caméra placée dans cette cellule. Celle-ci s’est toutefois avérée défectueuse, les images obtenues étant inutilisables.

Les quatre policiers ont avancé avoir effectué leur ronde chaque demi-heure, comme le veut la procédure. L’un d’eux a indiqué aux enquêteurs avoir aperçu Arvind Hurreechurn discuter avec d’autres détenus dans la soirée. Rien ne laissait présager qu’il allait se suicider, a-t-il souligné.

Outre les quatre policiers, le CCID compte questionner les détenus qui ont côtoyé la victime dans la nuit de samedi à dimanche. Les limiers veulent ainsi faire la lumière sur l’état d’esprit du constable avant qu’il ne commette l’irréparable.

Arvind Hurreechurn a été intercepté avec 2 kg d’héroïne après un court séjour à Madagascar. La brigade antidrogue a appréhendé deux autres policiers dans le sillage de cette affaire. Une équipe aux Casernes centrales travaille d’arrache-pied pour remonter jusqu’au cerveau de ce réseau.