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Mourinho, des débuts à la Van Gaal…

26 octobre 2016, 08:26

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Mourinho, des débuts à la Van Gaal…

 

Après l’humiliation à Chelsea (4-0), José Mourinho a demandé à ses joueurs de réagir «en hommes» au prochain match : ça tombe bien, c’est le derby de Manchester, épisode 2, entre United et City, grand rival en petite forme, en Coupe de la Ligue ce soir (23h00).

La dernière fois, les Citizens avaient giflé les Red Devils le 10 septembre à Old Trafford (2-1) en Premier League. La révolte des troupes de «Mou» est d’autant plus attendue, qu’un deuxième camouflet à domicile cette année contre le voisin honni plongerait pour de bon le club dans la crise.

Car, du côté du «Théâtre des rêves», rien ne va plus ou presque : avec une seule victoire lors des six dernières journées (pour trois défaites et deux nuls), ManU occupe le septième rang de la Premier League, à déjà six points des leaders City, Arsenal et Liverpool. La dernière victoire en championnat date de plus d’un mois...

Pour le Sun et le Telegraph, il est temps de faire réfléchir sur le banc un Ibrahimovic transparent et de donner sa chance à la pépite Rashford en pointe. Selon le tabloïd, Pogba, «qui a prouvé qu’il ne pouvait absolument pas jouer en n° 10 pour le moment», doit reculer et se concentrer sur les tâches un peu plus ingrates.

Le Daily Mail, lui, reflète l’inquiétude générale : le règne de Mourinho prend une tournure alarmante, il ressemble à celui de son prédécesseur Louis van Gaal, avec «d’inutiles périodes de possession et des cadres qui sous-performent».

Mais, selon la presse britannique, Mourinho a encore un atout dans sa manche et... c’est Mourinho.

Pour le Guardian, le petit échange entre le Portugais et l’entraîneur de Chelsea Antonio Conte après le quatrième but à Chelsea est le signe que le «vieux» et coriace Mourinho est enfin de retour. Après le but de Kanté, le Special One s’était penché vers l’Italien pour lui reprocher d’avoir «humilié» ManU.

 

 

Mourinho a besoin de se sentir «assiégé» pour «exceller», note le quotidien, et avec la situation actuelle, c’est le cas.

Même idée dans le Daily Mail : «Tous les entraîneurs aiment se présenter sous un nouveau visage de temps en temps, mais, tout de suite, ce dont United a besoin, c’est un morceau de l’ancien.»

Reste que le Portugais dispose d’un avantage... Pep Guiardiola et City ne se sortent pas, eux non plus, de leur marasme.

«Impossible de minimiser le derby»

La situation du Catalan est toutefois plus enviable. Les Citizens restent premiers de la Premier League, mais avec le match nul concédé contre le Southampton de Claude Puel dimanche (1-1), cela fait maintenant cinq matches qu’ils n’ont plus gagné.

Pas de succès depuis trois journées en championnat, et en Ligue des champions, Pep et ses hommes demeurent sur une grosse claque à Barcelone (4-0).

Et puis, Guardiola pourra s’appuyer sur la superbe performance des siens dans le premier derby : ils avaient battu sans trembler les Red Devils en conservant le ballon (60 % de possession). Il lui faudra tout de même trouver un moyen de relancer Sergio Agüero qui n’a maintenant plus marqué depuis un mois.

En tout cas, les hommes de Pep n’ont pas l’intention de prendre ce match à la légère, même si la compétition est la moins prestigieuse d’Angleterre. «Plus gros est le match, mieux c’est. Ces matches, c’est pour ça qu’on joue au football», insiste le capitaine des Citizens Vincent Kompany, qui estime que les Red Devils ont tenté d’atténuer l’importance de ce deuxième rendez-vous 100 % mancunien. Avant de prévenir ses voisins: «C’est impossible physiquement de minimiser un derby.»