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Réclamation de Rs 1 milliard: Me Avineshwar Dayal peut-il représenter son père dans ce procès ?

20 octobre 2016, 08:00

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Réclamation de Rs 1 milliard: Me Avineshwar Dayal peut-il représenter son père dans ce procès ?

Me Avineshwar Raj Dayal peut-il juridiquement et moralement représenter son père Raj Dayal dans un procès que ce dernier intente à l’État ? Procès avec à la clé une réclamation de Rs 1 milliard.

C’est ce que s’est demandé la juge Nirmala Devat, devant qui l’affaire a été appelée en Cour suprême, mercredi 19 octobre. Car elle a remarqué, dit-elle, que dans sa plainte, l’ancien ministre  affirme que sa famille et ses enfants, dont Avineshwar Raj Dayal, ont subi de graves préjudices après sa suspension et sa destitution comme commissaire de police.

La juge Nirmala Devat s’est interrogée sur l’aptitude de Me Avineshwar Dayal à représenter son père dans ce procès en tant qu’avocat, étant donné qu’il aurait été lui aussi «victime» des préjudices dans cette affaire. En effet, Raj Dayal a affirmé dans sa plainte que son fils n’a pu se rendre à l’université pour cause de harcèlement de la part de la National Intelligence Unit à cette époque. Ce qui a valu une intervention de l’homme de loi. Il a indiqué qu’il allait considérer l’observation faite par la juge.

En ce qui concerne le procès, l’État a soulevé un point préliminaire: il a été logé en dehors du délai de trois mois  prescrit par la loi. Donc, il doit être rejeté. Les débats sur cette motion de l’État auront lieu le 24 novembre.

C’est en 2011 que Raj Dayal a intenté ce procès à l’État. Il a, dans sa plainte, fait une chronologie des événements menant à sa destitution. Il avait été suspendu après une commission d’enquête  initiée par le président de la République d’alors, Cassam Uteem, pour faire la lumière sur un scandale l’impliquant.

Par ailleurs, l’ancien commissaire a aussi précisé que sa mère et son père sont morts de complications cardiaques après qu’il a été démis de ses fonctions.

L’insigne en diamant et la distinction britannique «égarés» par la police

<p>&laquo;<em>Mo ti pou amenn sa péi-la bien lwin</em>.&raquo; C&rsquo;est la réflexion de Raj Dayal en revenant sur son passé au sein de la force policière. Il réclame actuellement des dommages de Rs 90 millions à l&rsquo;État et au commissaire de police (CP) pour la &laquo;perte&raquo; de ses effets personnels après avoir été suspendu de son poste de CP, le 23 novembre 1997.</p>

<p>Pour Raj Dayal, qui était ministre de l&rsquo;Environnement jusqu&rsquo;à mars 2016, il faut à tout prix qu&rsquo;il récupère ces effets personnels qu&rsquo;il avait disposés dans son bureau aux Casernes centrales. De quoi s&#39;agit-il&nbsp;? &laquo;<em>Mo ti éna enn insign an diaman ki mo ti gagné avek aérospasial é éna ankor plizir méday pa koné kot été</em>&raquo;, indique-t-il. Parmi ces objets, dit-il, il y avait la &laquo;Georges Cross&raquo;, soit la deuxième plus haute distinction britannique. Pour lui, tous ces effets personnels ont une valeur sentimentale et historique.</p>

<p>L&rsquo;ancien CP devait avancer qu&rsquo;il a accompli nombre de choses dans la police. Et d&rsquo;ajouter qu&rsquo;il est chagrinant&nbsp;que les citoyens ne lui accordent pas&nbsp;l&rsquo;importance qu&#39;il mérite&nbsp;après tout ce qu&rsquo;il a accompli pour le pays.</p>