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Jagdish Koonjul: «Ce sont les Anglais et ils sont puissants»

28 septembre 2016, 20:15

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Jagdish Koonjul: «Ce sont les Anglais et ils sont puissants»

Les discussions se poursuivent à New York entre le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, et les hommes de loi du gouvernement sur la question de souveraineté des Chagos. Jagdish Koonjul, représentant permanent de Maurice auprès de l’Organisation des Nations unies, a accepté de répondre à quelques questions.

Où en est la délégation mauricienne avec les consultations qui se tiennent à New York en ce moment?
Les discussions se poursuivent. De toutes les façons, nous continuons le travail déjà démarré. Pour le moment, nous ne pouvons pas en dire davantage. Les discussions sont privées.

Pouvez-vous au moins nous dire qui est le conseil légal avec qui le Premier ministre a des discussions en ce moment à New York?
Le Lead Lawyer, c’est Philippe Sands. Le même que nous avions engagé pour nos démarches devant le Tribunal international du droit de la mer (ITLOS). Nous n’avons pas changé d’hommes de loi. Le Lead Lawyer est entouré d’autres avocats.

Quel est l’état d’esprit des représentants de Maurice?
La visite du Premier ministre se passe très bien ici. Nous avons eu le soutien que nous voulions. Il y a eu une intense négociation avant même que le Premier ministre ne se déplace. Aucun pays n’a objecté à la requête de Maurice de placer sa demande pour un avis consultatif de la Cour internationale de justice à l’agenda de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Mais pour arriver à un tel résultat, cela n’a pas été facile.

Êtes-vous confiant de la démarche entreprise par Maurice auprès des Nations unies jusqu’ici?
Oui, tout à fait. Et puis, si d’ici juin prochain, nous n’arrivons pas à trouver une entente avec la Grande-Bretagne, il y a encore l’option des débats.

Lors de la rencontre avec Boris Johnson, ce dernier a-t-il fait une proposition?
Ce n’est pas lors d’une rencontre d’une demi-heure que l’on arrive à faire bouger les choses. C’était une prise de contact. La diplomatie ne se fait pas en un jour. Nous ne pouvons pas dire que tout se passera bien. Ce sont les Anglais et ils sont puissants. Mais nous ferons de notre mieux pour faire avancer les choses.