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Journée mondiale des rhinocéros: Benji et Ella en vedette au Casela

22 septembre 2016, 10:08

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Journée mondiale des rhinocéros: Benji et Ella en vedette au Casela

Direction le Casela World of Adventures. Nous avions rendez-vous avec deux invités spéciaux, mercredi. Il s’agit de Benji et Ella, deux rhinocéros qui sont arrivés à Maurice l’an dernier. A l’occasion de la Journée mondiale des rhinocéros, célébrée le jeudi 22 septembre, le parc d’attractions prévoit une série d’activités, samedi, à partir de 10h30.

Mais d’abord faisons connaissance avec ces mammifères qui nous viennent d’Afrique du Sud. Benji et Ella sont des rhinocéros blanc élevés en captivité. Leurs parents ont été victimes de braconnage. En effet, les rhinocéros sont menacés de disparition, leurs cornes étant très convoitées de par le monde. «Quand Benji était plus jeune, on lui a coupé la corne. Il en a gardé une éraflure», explique Mathieu Malherbe, le Conservation Officer.

A quoi distingue-t-on un rhinocéros blanc d’un rhinocéros noir puisque les deux peuvent être gris ? Le premier mange ce qui jonche le sol tandis que le second consomme les feuilles des arbres. «La forme de leur mâchoire est une autre manière de les distinguer», indique Charlotte Frey, soigneuse du Safari. Celle du rhinocéros noir a la forme d’un bec et celle de son cousin est carrée.

A notre arrivée devant l’enclos, Benji et Ella, âgés respectivement de 3 ans et 3 ans et demi, ne sont guère intimidés. Ils se laissent facilement caresser au travers de la barrière en bois. Il faut toutefois faire attention à leurs cornes. «Avant de m’occuper d’eux, je n’aurais jamais pensé qu’un rhinocéros pouvait être aussi doux et intelligent», confie Charlotte Frey. Mais «il ne faut jamais oublier que ce sont des animaux sauvages et qu’il faut être sur ses gardes».

Benji et Ella pèsent chacun une tonne. «A leur maturité, ils pèseront entre deux et trois tonnes. Ce n’est que dans deux ans qu’ils atteindront leur maturité sexuelle», souligne Mathieu Malherbe. En attendant, Benji et Ella passent leurs journées à se prélasser dans la marre de boue qu’ils affectionnent particulièrement, ou encore à consommer leur fourrage. «Ils mangent entre 40 et 50 kilos de nourriture par jour. Le menu est principalement composé de luzerne et de boskos que nous importons d’Afrique du Sud», déclare Charlotte Frey.