Publicité

Ligue 1: Nice-Monaco, «Super Mario» contre la muraille du Prince

21 septembre 2016, 18:15

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ligue 1: Nice-Monaco, «Super Mario» contre la muraille du Prince

 

 

La suite des aventures de «Super Mario» Balotelli à Nice l’oppose à la défense de fer du club de la Principauté de Monaco, mercredi (19h00), pour un derby palpitant entre deux équipes en forme de Ligue 1.

«Ils ont Falcao et nous Balotelli», résume Wylan Cyprien, partenaire de la star italienne qui a frappé deux fois pour son entrée dans le Championnat de France, signant un doublé contre Marseille (3-2) le 11 septembre.

L’entraîneur niçois Lucien Favre n’assure pas que «Balo» sera titulaire, mais précise qu'«il sera dans le groupe».

«Il lui est impossible, comme à n’importe quel footballeur, d’être au top physiquement en ayant joué très peu la saison passée», reprend Cyprien. «Mais même encore un peu court, nous avons vu de quoi il est capable», insiste l’auteur du but vainqueur contre l’OM.

Balotelli, également aligné en semaine contre Schalke 04 (défaite 1-0 jeudi) en Europa League, a donc disputé deux rencontres en quatre jours, «alors que son dernier bout de match remontait à quatre mois», souligne le technicien suisse.

«Il avait les jambes lourdes, il était fatigué», ajoute Favre, qui a laissé l’Italien au repos dimanche à Montpellier (1-1).

Balotelli a du jus

«Super Mario» s’était contenté d’un léger travail en salle et de massages, vendredi et samedi. Il a repris l’entraînement lundi après-midi avec le groupe des joueurs ménagés, une séance d’un peu plus d’une heure avec des petits jeux. Il avait l’air d’avoir du jus, mais surtout dans de petits périmètres.

Bref, Balotelli semble prêt pour affronter une des meilleures défenses de L1, avec quatre buts encaissés... comme Nice.

«On a fait un gros début de saison. On a lancé un signal important», estime le défenseur monégasque Kamil Glik.

La complicité du Polonais avec l’autre défenseur central, Jemerson, est déjà très bonne. «On apprend à se connaître, poursuit Glik. On se parle avec quelques mots simples en français et en portugais. Les résultats parlent pour nous

Lors de sa première saison sur le Rocher, Leonardo Jardim avait déjà bâti une défense de fer. Si celle de la saison dernière a un peu tangué, la nouvelle semble partie sur d’excellentes bases.

«C’était la fin d’un cycle au niveau défensif, explique l’entraîneur portugais. Seuls Raggi et Touré sont restés», Fabinho étant passé milieu de terrain.

 

« Ne pas le laisser tirer »

 

«Blackenbauer» Jemerson s’est «acclimaté durant quatre, cinq mois, et une nouvelle ligne défensive a été mise en place», continue Jardim.

Mais pour le technicien, «si la défense est bien actuellement, c’est parce que le milieu est bien, parce que l’attaque est bien. L’équipe travaille ensemble».

Dans ce contexte, Jardim ne craint pas particulièrement Balotelli : «Il n’est pas le seul à Nice. Dante et (Younès) Belhanda sont aussi de grandes recrues. On ne pense pas à un seul joueur quand on prépare le match. On analyse la structure collective de l’adversaire».

Glik, ex-capitaine du Torino, a déjà croisé plusieurs fois «Super Mario», alors joueur de l’AC Milan. «Sa principale force, c’est sa grosse frappe de balle, prévient-il. L’objectif est donc de la contrer très vite. Il ne faut pas le laisser tirer à l’entrée de la surface

La dernière fois que Nice et Monaco s’étaient disputés la première place du Championnat de France, il y a près de quarante ans, en février 1978, la star de Nice était déjà un buteur étranger : le Yougoslave Nenad Bjekovic (27 buts sur la saison). Monaco avait alors gagné (2-0) et avait été sacré champion (Nice 8e).