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UPSEE : «Nous nous préparons à envoyer un dossier à l’ICAC»
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UPSEE : «Nous nous préparons à envoyer un dossier à l’ICAC»
«La Private Secondary Schools Authority fonctionnait déjà, il n’y avait pas lieu de donner des pouvoirs additionnels au directeur de l’instance.» Les membres de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), n’ont pas encore digéré le vote de ce projet de loi. Ce vendredi 16 septembre, ils ont manifesté devant le siège du ministère de l’Education, à l’IVTB House, à Phoenix.
Leurs récriminations sont d’autant plus vives qu’ils estiment que «le PSSA (Amendment) Bill a été voté en catimini, dans le Finance Bill, sans débats au Parlement», selon Munsoo Kurrimbaccus, vice-président du syndicat. Pour eux, tout ceci représente un danger pour les employés et risque d’engendrer «la dictature».
Le syndicat estime que les amendements montrent que «la ministre agit de mauvaise foi». Et de dénoncer «un conflit d’intérêts», dans la mesure où le directeur de la PSSA – en l’occurrence Shiv Luchoomun – est l’époux de la ministre de l’Education. C’est la raison pour laquelle les membres de l’UPSEE se préparent à présenter un dossier à la commission anticorruption pour enquêter sur les «événements qui se sont produits depuis la nomination de Shiv Luchoomun comme directeur de la PSSA.»
La manifestation est aussi l’occasion pour le syndicat de s’attaquer à la réforme de l’éducation : «L’idée derrière une réforme est d’améliorer un système. Mais cette réforme nous met davantage de pression. Il y aura 14 sujets en Form III», dit Souman Jhugdamby, secrétaire de l’UPSEE. «Tir par isi pou kolmat par laba. Nou capav montre ou couma fer reform. Ledikasyon samem fasonn lavenir enn pei. Nou pou denons tousala.»
Le syndicat ne compte pas s’arrêter là et prévoit une manifestation devant le Parlement mardi. Puis, il compte manifester devant le siège de la PSSA vendredi. Et samedi prochain, une marche sera organisée dans les rues de Rose-Hill.
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