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Bonne-Mère: Shirley Marie, de baby-sitter à créatrice de boîtes de bijoux en jute

6 septembre 2016, 10:40

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Bonne-Mère: Shirley Marie, de baby-sitter à créatrice de boîtes de bijoux en jute

Cette quadragénaire a toujours été intéressée par l’artisanat.  Mais les circonstances de la vie en ont décidé autrement. Il fallait qu’elle contribue aux besoins du ménage et elle a donc travaillé pendant sept ans comme baby-sitter dans un hôtel.  Un des fidèles clients de l’hôtel, Michael Boston, devenu par la suite son ami, lui a donné l’idée de se lancer dans la fabrication des boîtes de bijoux, en utilisant des cordes en jute.

Shirley Marie l’a pris au mot et a effectué des recherches sur Internet. Une fois convaincue, elle s’est lancée dans l’aventure.  «Il est très facile d’obtenir de la corde de jute à Maurice. J’ai regardé plusieurs vidéos sur You Tube pour voir comment on l’utilise», raconte la quadragénaire. Et bien qu’elle n’ait suivi aucune formation, Shirley Marie s’est sentie très sûre d’elle et prête à démarrer son entreprise.  «J’achète mes matières premières à Port-Louis et je travaille à la maison», dit-elle.  C’est ainsi qu’elle a démarré la fabrication de boîtes à bijoux en corde de jute qu’elle vend à partir de chez elle. Elle s’est hasardée à la fabrication d’autres produits par la suite. 

Cette année, elle a rejoint le National Women Entrepreneurs Council afin de pouvoir bénéficier de cours et  d’autres facilités pour obtenir des étals dans des foires afin d’écouler ses produits.  Il y a deux ans, elle s’est fait enregistrer auprès de la Small and Medium Development Authority.   Les foires constituent souvent une vitrine pour exposer et vendre ses produits. «J’ai un petit atelier à domicile et ainsi, je suis à l’aise pour travailler», dit-elle.  Elle reçoit beaucoup de compliments pour ses boîtes à bijoux mais parfois des critiques aussi. «C’est la règle du jeu. J’ai essayé avec le rotin et d’autres produits mais je n’ai pas réussi. Du moins pour l’instant»,  explique Shirley.  

N’étant pas en mesure de vivre  uniquement du fruit de ses ventes, pour l’instant, elle travaille aussi à temps partiel chez une fleuriste à Flacq.  Durant son temps libre, Shirley ne chôme pas et effectue des recherches sur le Net afin de pouvoir innover avec la fabrication d’autres produits.  «Mon rêve, c’est d’apporter de la valeur ajoutée à mes boîtes à bijoux et à les fabriquer sur une plus grande échelle.  J’y travaille….