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GP d’Italie: Vettel et Ferrari sous pression, à l’ombre du duel Rosberg-Hamilton

2 septembre 2016, 07:40

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GP d’Italie: Vettel et Ferrari sous pression, à l’ombre du duel Rosberg-Hamilton

 

Au-delà du nouveau duel des frères ennemis de Mercedes, entre Nico Rosberg, récent vainqueur en Belgique, et Lewis Hamilton, toujours en tête du championnat, c’est la Scuderia Ferrari qui sera sous pression tout le week-end au Grand Prix d’Italie.

Ce sera aussi le début de la tournée d’adieu de Felipe Massa car le Brésilien a annoncé, jeudi, sa retraite de la F1 en fin de saison. Le GP d’Abou Dhabi sera donc son 250e et dernier, dans une Williams, et laissera une place libre dans son baquet de l’écurie anglaise.

La bande-annonce de ce GP d’Italie a été filmée en Belgique, dimanche dernier, avec dans les rôles principaux les deux pilotes de la Scuderia, Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, qui se sont accrochés au premier virage, avec l’aide du jeune Néerlandais Max Verstappen (Red Bull). De quoi faire monter la pression avant un week-end crucial à Monza, devant des milliers de «tifosi» en manque de résultats.

Le Team Principal de Ferrari, l’inoxydable Maurizio Arrivabene, tient en tout cas bon la barre, malgré les critiques répétées et à peine voilées de Sergio Marchionne, le PDG de Ferrari.

«Pour nous, il y a du positif à retirer de Spa», dit même Arrivabene, rassuré par la vitesse des monoplaces rouges pendant leur remontée jusqu’au Top 10 en Belgique: «Ce qui est encourageant, c’est qu’après l’accrochage, alors que nos voitures étaient vraiment abîmées, leur niveau de performance était plutôt bon. Nous pouvons tourner la page et envisager Monza avec optimisme», a ajouté, imperturbable, l’ancien dirigeant d’une célèbre marque de cigarettes, plus cow-boy que jamais.

Pires bat Pérez, au foot

Autre vedette malheureuse du GP de Belgique, Kevin Magnussen (Renault), parti dans le décor au 6e tour, a passé sans souffrir les derniers examens de contrôle rendus obligatoires par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Il s’est dit soulagé jeudi après-midi, quand il a répondu à la première question de la conférence de presse FIA.

«Je me suis reposé. Je n’avais rien de cassé, je n’étais pas blessé, j’avais juste mal partout, mais je n’ai rien fait de spécial, médicalement. Je suis resté chez moi et je suis prêt», a dit le Danois tatoué. Il était dans le Top 10 quand il a perdu le contrôle de sa monoplace, au pire endroit du circuit spadois, en haut du fameux Raidillon de l’Eau Rouge.

Comme souvent depuis 2014, le favori de ce GP d’Italie sera un Anglais, Lewis Hamilton, invaincu depuis deux ans sur le vénérable Autodrome où il avait déjà gagné en 2012. «C’est impossible de ne pas aimer ce circuit», a dit le triple champion du monde anglais jeudi, lors d’un point presse où il a salué très sobrement la retraite de Massa, son rival malheureux pour le titre 2008, acquis au dernier virage du dernier GP de la saison, au Brésil.

«Je ne pense pas que j’ai eu de la chance ce jour-là. Je ne crois pas à la chance en F1. Il y a des scénarios, et parfois ça va dans un sens ou dans l’autre. Tout ce que j’ai obtenu, je l’ai vraiment gagné. Il y a eu une période de ma carrière où mon père avait quatre +jobs+ pour que je puisse continuer à courir», a raconté Hamilton.

Comme le pilote Mercedes aime la bagarre sur la piste, depuis ses débuts en karting, Hamilton va être servi: Rosberg, les Red Bull, les Ferrari, ça fait plusieurs candidats à la victoire et au podium, sur un circuit où tout le mondre roule très vite: 250 km/h de moyenne au tour, en qualifications.

Rosberg aussi se réjouit, dans la foulée de son sans-faute dans les Ardennes belges: «Je prends les courses l’une après l’autre. Pour moi, chaque course est une finale de Coupe», résume le vice-champion du monde allemand, grand amateur de football. Mais il n’a pas participé au petit match de football à cinq organisé jeudi soir devant la tribune d’honneur, par un gros parraineur de la Champions League et de la F1.

Les cinq pilotes en activité (Verstappen, Alonso, Ricciardo, Palmer, Pérez), en tee-shirt blanc, ont été battus, logiquement, par cinq vrais footballeurs retraités ayant encore fière allure (Pires, Trezeguet, Karembeu, Dida, Salgado). Le public s’est régalé et ces jolies images vont tourner pendant quelques jours sur les réseaux sociaux.