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US Open: Djokovic et Williams, à leur corps défendant

28 août 2016, 12:12

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US Open: Djokovic et Williams, à leur corps défendant

 

Novak Djokovic et Serena Williams sont dans le plus grand flou au moment d'aborder l'US Open à partir de lundi à New York, diminués par des pépins physiques qui ont assombri un été qui promettait tant.

Le roi et la reine du tennis mondial sont embarqués dans la même galère et n'ont plus beaucoup de temps pour en sortir: le Serbe est diminué par une douleur persistante au poignet gauche et l'Américaine souffre de l'épaule droite, tous deux sont repartis les mains vides de Rio et ont, dans la foulée, fait une croix sur le tournoi de Cincinnati.

«Je fais tout ce qui est en mon pouvoir, avec mes médecins, pour être sûr d'être à 100% durant le tournoi, mais je n'en suis pas encore là», a admis "Djoko" à l'occasion du tirage au sort vendredi.

Le tenant du titre dominait pourtant son sujet en 2016 comme jamais et avait enfin dompté la terre battue de Roland Garros, le seul tournoi du Grand Chelem qui manquait à son palmarès. 

Djokovic improvise

Mais, en proie à des problèmes personnels, a-t-il révélé cette semaine sans donner plus de détails, il a été éliminé dès le 3e tour à Wimbledon. Il s'est brillamment relancé en s'imposant à Toronto, son 30e Masters 1000, avant de sombrer dès le 1er tour à Rio à cause de son poignet.

«Je n'ai jamais été confronté à ce type de blessure avant, j'improvise, j'aurais besoin de plus de temps, mais je n'en ai pas», a regretté "Djoko" qui, à 29 ans, compte 12 titres majeurs à son palmarès, dont deux éditions de l'US Open.

Pour son retour à Flushing Meadows, où elle s'est imposée à six reprises, avant de connaître en 2015 une grosse désillusion avec son élimination en demi-finale qui l'a privée du Grand Chelem sur une année, Williams, 34 ans, n'est pas non plus au mieux.

«Je n'ai pas beaucoup joué, je ne me suis pas beaucoup entraînée, mais cela commence à aller mieux», a admis la N.1 mondiale qui a perdu à Rio ses titres olympiques en simple et double.

De son propre aveu, la cadette des soeurs Williams ne sert pas à 100% depuis son sacre à Wimbledon où elle a conquis sont 22e titre du Grand Chelem et égalé l'Allemande Steffi Graf.

Murray se détache

Williams peut entrer un peu plus dans la légende avec un 23e titre majeur et un 7e sacre new-yorkais, comme elle peut perdre gros, notamment sa première place au classement mondial.

L'Allemande Angelique Kerber, lauréate de l'Open d'Australie en janvier et N.2 mondiale, l'Espagnole Garbine Muguruza, sacrée à Roland Garros, ou encore la Polonaise Agnieszka Radwanska, auréolée de son succès samedi à New Haven, sont aux aguets.

Dans le tableau masculin, un nom se détache pour profiter de l'accès de faiblesse de Djokovic et de l'absence de Roger Federer qui a mis, en juillet, un terme à sa saison pour ménager son genou gauche: Andy Murray.

L'Ecossais, N.2 mondial, s'est imposé à Wimbledon en juillet, puis a conservé son titre olympique à Rio, avant d'atteindre la finale à Cincinnati, où il a chuté face au Croate Marin Cilic, vainqueur de l'US Open 2014.

«J'arrive à un âge où il faut profiter de toutes les occasions», a prévenu Murray qui a disputé en 2016 les finales des trois tournois du Grand Chelem.

Même si le bruyant public new-yorkais est privé de son chouchou Roger Federer et n'a guère l'occasion de s'enthousiasmer pour les exploits des joueurs américains, l'US Open reste le tournoi le plus spectaculaire du circuit avec ses «night sessions» à rebondissements, disputées dans un Arthur Ashe Stadium doté désormais d'un toit rétractable.