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Agression du président de l’ICTA: un suspect passe aux aveux
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Agression du président de l’ICTA: un suspect passe aux aveux
L’enquête sur le terrain a porté ses fruits. Presque trois mois après l’agression au cutter de Bhanoodutt Beeharee, président du conseil d’administration de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA), les enquêteurs ont finalement mis la main sur un suspect, le vendredi 19 août. Il s’agit de Jacques Désiré Sylvio Candahoo, 43 ans, habitant Cité-la-Cure. Il serait déjà passé aux aveux. Son complice et le commanditaire de cette affaire sont recherchés.
C’est sur la base de certaines informations que les limiers du Central Criminal Investigation Department (CCID) ont procédé à l’arrestation de Jacques Candahoo. Dans le cadre de l’enquête, les policiers ont saisi une voiture de la marque Toyota appartenant au suspect. Deux techniciens du Scene Of Crime Office ont procédé à un examen minutieux du véhicule aux Casernes centrales vendredi, en fin d’après-midi.
Le 25 mai, Bhanoodutt Beeharee avait été pris en filature par une voiture alors qu’il rentrait chez lui. Un individu en était descendu et avait tenté de lui parler, une fois arrivé à son domicile. Le lendemain, le président du conseil d’administration de l’ICTA se faisait agresser au cutter par deux malfrats alors qu’il marchait en direction d’un parking privé pour récupérer sa voiture. Vingt-quatre heures après, deux suspects, un propriétaire de garage à Ste-Croix et un habitant de Moka, avaient été arrêtés. Toutefois, ces deux hommes avaient nié toute implication dans cette agression.
Les enquêteurs avaient pu remonter jusqu’à eux grâce à un numéro d’immatriculation fourni par la victime. C’est en épluchant les documents de la National Transport Authority que la Criminal Investigation Division de la Metropolitan Police Sud a pu retracer le suspect habitant Moka, propriétaire d’une Toyota Bull Dog. Il l’avait achetée à un habitant de Tranquebar. Mais les plaques d’immatriculation de ce véhicule auraient été volées dans le garage de l’habitant de Ste-Croix, qui est aussi courtier. C’est, du moins, ce qu’il avait avoué aux enquêteurs.
L’enquête est suivie de près par le bureau du Premier ministre. «Bann dimounn sovaz kinn fer sa. Li enn laont pou péi. Mo espéré lapolis tras zot», avait déclaré sir Anerood Jugnauth lorsqu’il avait rendu visite à Bhanoodutt Beeharee à l’hôpital.
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