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Kailash Trilochun: «Je n’ai pas l’intention de présenter des excuses»

17 août 2016, 11:22

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Kailash Trilochun: «Je n’ai pas l’intention de présenter des excuses»

L’avocat chargé de représenter l’Information and Communication Technologies Authority persiste et signe. Après sa déclaration fracassante à l’express, hier, mardi 16 août, dans laquelle il affirme que «if a man takes 150 years to make Rs 19 millions whereas another man makes it in one day, he has got the right to be angry and disgusted», il est à nouveau monté au créneau par le biais d’un communiqué de presse.

Il y déclare qu’il ne compte pas présenter d’excuses pour les honoraires qu’il a obtenus de l’ICTA. « In no uncertain terms will I make any apology for the fees charged for this case. » Et d’expliquer que cette somme est “parfaitement justifiée” au vu du travail qu’il a dû abattre «en quelques semaines», pour une affaire qui s’étalait sur plusieurs années : «I had 24 days before trial to understand and prepare the case and to communicate the documents that the ICTA intended to rely on to prove its defence against a claim of more than Rs. 1.1 billion. In a nutshell I was asked to compress more than 20 years of case history consisting of more than a thousand documents in many more thousands of pages in an area of law which has never been taken before the Mauritian courts and all this in such a short span of time. »

L’homme de loi ajoute qu’il a dû avoir recours à toute une équipe d’avocats, et cela, avec la bénédiction de l’ICTA. « The Board was informed accordingly and accepted my proposal to build up a team in that perspective. »

Me Trilochun fait aussi remarquer que la somme qu’il avait réclamée était bien en-deçà – « waaay below, precise-t-il – des Rs 19 millions qu’il a obtenues. A la suite de sa réclamation, il a été révoqué et l’avocat approché pour le remplacer aurait demandé des honoraires encore plus élevés, avance Kailash Trilochun, qui, dans son communiqué, explique les circonstances de sa réintégration et des conditions y attachées.

Il affirme qu’il avait expliqué à l’ICTA que la nouvelle méthode de calcul des honoraires ne serait pas à l’avantage de l’instance, mais qu’au sein de celle-ci, ces mises en garde avaient été balayées d’un revers de la main.

L’homme de loi se réserve aussi le droit de poursuivre ceux qui ont formulé des «commentaires diffamatoires» à son égard.