"Nous sommes chauds et nous voulons absolument gagner ça !" L'attaquant du Bayern Munich Thomas Müller l'assure, il a parfaitement digéré son Euro-2016 raté et concentre désormais toute son énergie sur la Supercoupe d'Allemagne, dimanche contre Dortmund.

Le Bayern, champion en titre, se déplace dans le chaudron du Signal Iduna Park à Dortmund, pour tenter de ramener une Supercoupe qui lui échappe depuis trois ans.

"C'est une question de prestige, il y a un titre en jeu", a martelé Müller devant la presse jeudi. "Et rencontrer Dortmund est toujours quelque chose de particulier, pour nous et pour les supporters."

Prestige ? Surtout pour le nouvel entraîneur des Bavarois, Carlo Ancelotti, qui jubilerait sans doute de faire, dès son premier match, mieux que son prédécesseur Pep Guardiola, défait lors des trois dernières Supercoupes, deux fois à Dortmund en 2013 et 2014 et l'an dernier contre Wolfsburg.

La saison dernière, le Bayern a réussi un doublé coupe-championnat aux dépens notamment de Dortmund, finaliste malheureux de la coupe et dauphin en Bundesliga. Comme le réglement prévoit que le champion en titre se déplace, ce sont donc les jaune et noir qui reçoivent dimanche, pour l'attribution de ce trophée inaugural sur un seul match.

Ancelotti ne pourra aligner ni son défenseur central Jerome Boateng, ni le Néerlandais Arjen Robben, ni même la nouvelle recrue du club Renato Sanches, international portugais de 18 ans fraîchement couronné champion d'Europe, tous trois blessés. Franck Ribery est en revanche potentiellement partant.

Müller, lui, est revenu brièvement sur son Euro-2016, où il n'a marqué aucun but en six rencontres, jusqu'à l'élimination de la Mannschaft par la France en demi-finale (0-2).

"Ce sont des choses qui arrivent dans le sport", a-t-il commenté. "De mon point de vue, j'ai tout donné. Evidemment je ne suis pas content, mais ce n'est pas ça qui va me faire dérailler."