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La famille de Latchimy refuse de payer les frais médicaux

10 août 2016, 11:18

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La famille de Latchimy refuse de payer les frais médicaux

 

Rs183 000. C’est le montant que demande l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, pour rendre le corps de Julien Latchimy. Les proches du religieux, qui est décédé le mercredi 3 août, sont rentrés à La Réunion lundi. Ils ont appris la nouvelle par le service des pompes funèbres et se disent outrés par la somme demandée.

D’ailleurs, les membres de la famille de Julien Latchimy ne comptent pas rester les bras croisés. Ils ont sollicité les services d’un homme de loi mauricien pour que le rapatriement du corps du religieux, qui devait se faire aujourd’hui, soit fait sans devoir payer les frais exigés par l’hôpital.

«C’est la police mauricienne qui a transporté Julien à l’hôpital, et non ses proches. Et pendant qu’il était aux soins intensifs, nous n’avions aucun droit de visite. Alors comment osent-ils nous demander de payer les frais ? Ce n’est pas logique», martèle un membre de la famille.

Or, selon une source du ministère de la Santé, l’hôpital a bien agi selon les règles. «Tout étranger ayant subi des traitements dans des hôpitaux à Maurice doit payer ses factures. Le montant de Rs 183 000 que doit la famille de Julien Latchimy comprend les frais médicaux, les frais d’admission à l’hôpital, les médicaments, entre autres», souligne-t-elle.
 
Outre les frais médicaux, les proches de Julien Latchimy crient à la négligence médicale. Ce, après la contre-autopsie, pratiquée dimanche par le Dr Satish Boolell, qui a révélé que les blessures du religieux étaient superficielles. Ils disent être déterminés à aller au bout de cette affaire pour que la vérité éclate.

Les membres de sa famille ont fait une demande officielle à l’hôpital Jawaharlal Nehru pour avoir accès au rapport médical du défunt. D’après nos informations, la première autopsie avait attribué la cause du décès de Julien Latchimy à une septicémie, à la suite de ses blessures. Ce dernier avait été placé sous respiration artificielle depuis son admission.