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JO-2016: porte-drapeau, Phelps superstar, le Brésil derrière une femme

5 août 2016, 12:11

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JO-2016: porte-drapeau, Phelps superstar, le Brésil derrière une femme

 

Superstar ou notoriété plus confidentielle, vieux briscards ou jeunes promesses, représentants de sports olympiques phares ou plus discrets: ils seront 207, hommes et femmes, à guider leur délégation lors de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques de Rio, dans le stade Maracana vendredi.

Récompense pour les têtes d’affiche

L’illustration la plus évidente est le choix des sportifs américains de désigner Michael Phelps pour mener leur délégation de 556 athlètes. Fort d’un palmarès de 22 médailles olympiques, dont 18 en or, le nageur âgé de 31 ans est le sportif le plus récompensé de l’histoire olympique. Et il tirera sa révérence après Rio, les cinquièmes Jeux de sa carrière.

En confiant le drapeau au judoka Teddy Riner, octuple champion du monde et sacré champion olympique à Londres il y a quatre ans, l’équipe de France a elle aussi choisi de défiler derrière un mastodonte du sport tricolore.

La même logique a présidé à la décision de l’Italie, qui sera conduite par la nageuse Federica Pellegrini, médaillée d’or sur 200 m libre à Pékin et véritable star dans son pays. Et à celle de la Jamaïque, dont la délégation emboîtera le pas de la double tenante du titre sur 100 m, Shelly-Ann Fraser-Pryce, quatre ans après avoir suivi la foulée du roi du sprint Usain Bolt.

La Grande-Bretagne et l’Espagne ont elles opté pour deux grands noms du tennis, Andy Murray, champion olympique sortant, et Rafael Nadal, sacré en 2008.

Les femmes continuent de gagner du terrain

Sur une cinquantaine de délégations parmi les plus importantes numériquement, près d’une vingtaine - soit plus d’un tiers - auront une femme pour chef de file.

Outre l’Italie, la Jamaïque ou encore l’Australie, qui défilera derrière la cycliste Anna Meares, et le Canada, qui a promu la gymnaste Rosie MacLennan, c’est notamment le cas du pays organisateur, le Brésil. L’heureuse élue est la pentathlète Yane Marques, médaillée de bronze en 2012, et seulement deuxième Brésilienne de l’histoire à avoir cet honneur.

La navigatrice Sofia Bekatorou deviendra elle la première femme à mener la délégation grecque. En désignant la judoka Sonia Asselah, l’Algérie a voulu envoyer un message en faveur de la promotion du sport féminin. L’équipe iranienne sera conduite par l’archère Zahra Nemati, paraplégique, qui a la particularité d’être qualifiée à la fois pour les jeux Olympiques et Paralympiques. La bannière olympique qui introduira la première délégation de réfugiés sera elle entre les mains de la spécialiste du demi-fond Rose Nathike Lokonyen, originaire du Soudan du Sud.

Un Top 10 éclectique

Neuf sports seront représentés par les porte-drapeau des dix plus gros contingents: natation (Etats-Unis), pentathlon moderne (Brésil), tennis de table (Allemagne), cyclisme (Australie), escrime (Chine), judo (France), athlétisme (Japon), gymnatisque (Canada) et tennis (Grande-Bretagne et Espagne). Seul ce dernier place deux élus dans le Top 10.

Expérience versus jeunesse

La Russie, privée notamment de ses athlètes à Rio à la suite du scandale de dopage organisé dans le pays, a confié les rênes de sa délégation à l’expérimenté volleyeur Sergey Tetyukhin, âgé de 40 ans. Celui qui vivra ses cinquièmes JO faisait partie de l’équipe russe sacrée championne olympique il y a quatre ans.

Cinquième expérience olympique également et même âge pour le navigateur Vasilij Zbogar désigné par la Slovénie. Les porte-drapeau bélarusse et portugais affichent un bilan encore plus flatteur: le tireur Sergei Martynov (48 ans) et le navigateur Joao Rodrigues (44 ans) défileront en tête de leur nation à l’occasion respectivement de leurs sixièmes et septièmes JO.

Au contraire, le Kazakhstan a opté pour la jeunesse, avec Ruslan Zhaparov, spécialiste du taekwondo et tout juste âgé de 20 ans. Il sera l’un des plus jeunes porte-drapeau à défiler au Maracana.