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Fitness: la privatisation n’est plus à l’ordre du jour

26 juillet 2016, 08:45

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Fitness: la privatisation n’est plus à l’ordre du jour

Il n’est plus question de privatisation du contrôle technique des véhicules (fitness). Du moins, pour le moment. En l’absence d’un cadre juridique, Autocheck Ltd, le seul des trois opérateurs à avoir accepté les propositions du ministère des Infrastructures publiques et du transport en commun, agira comme prestataire de service (service provider).

En effet, le gouvernement ne veut pas pénaliser la firme en attendant que les négociations aboutissent avec les deux autres opérateurs. En cas d’échec, Autocheck Ltd restera un service provider. C’est-à-dire elle effectuera les examens et les résultats seront envoyés à la National Transport Authority (NTA), qui décidera si le véhicule peut circuler ou pas.

La firme débutera officiellement ses opérations le 16 août. Entre-temps, Autocheck Ltd, sise à Cassis, est déjà en soft opening. Entre 20 et 25 véhicules sont examinés chaque jour, sur une base volontaire. «Nous voulions avoir 50 véhicules par jour, mais la NTA ne permet pas plus de 25 par jour», explique un responsable de la firme.

Ces contrôles permettent à Autocheck Ltd d’affiner le calibrage de ses appareils. Cela, afin qu’ils soient en conformité avec les standards mis sur pied par le ministère des Infrastructures publiques. Ce que confirme une source au ministère. «Autocheck effectue des ajustements.»

La compagnie procédera à deux types d’examen : visuel et mécanique. Le contrôle visuel consistera à vérifier l’intérieur de la voiture, notamment la ceinture de sécurité, l’état de l’intérieur, d’éventuelles fuites d’huile et des fêlures du châssis ou du pare-brise.

En outre, Autocheck Ltd est dotée d’appareils capables de mesurer l’opacité de la fumée, l’alignement des roues, l’efficacité des freins, l’état des amortisseurs, l’état du dessous des véhicules, les feux avant, l’émission de bruit, etc. Elle possède également «un tint meter pour mesurer le pourcentage de teinte des vitres», indique le responsable de la firme.

De souligner que si un véhicule est bien entretenu, «vieux ou neuf, il sera autorisé à rouler». À ce jour, sur plus d’une centaine de véhicules examinés, une seule voiture a été «deemed unfit for the road», révèle-t-il.