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Petites et moyennes entreprises: les clés pour réussir

12 juillet 2016, 11:17

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Petites et moyennes entreprises: les clés pour réussir

Promouvoir l’esprit d’entreprenariat et procurer aux micros et aux petites et moyennes entreprises (PME) les ressources adaptées pour faire face à la compétition internationale. C’est là le principal objectif de la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA) en ouvrant quatre incubateurs à travers l’île, soit au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest, laisse entendre Phalraj Servansingh, directeur général (DG) de la SMEDA. Alors que le premier a été inauguré en juin, le deuxième le sera à la fin de juillet.

De la préparation d’un bon dossier à l’obtention d’une aide financière, en passant par l’enregistrement de l’entreprise et par la création d’un business plan, plusieurs étapes sont essentielles pour lancer une PME et la rendre viable. Pour cela, vous pouvez solliciter l’aide de la SMEDA et de MyBiz. Ces derniers agiront comme service d’accompagnement, de formation mais aussi de conseils pour vous aider à surmonter les obstacles rencontrés après avoir mis sur pied votre petite entreprise. Phalraj Servansingh souligne toutefois que les futurs entrepreneurs doivent impérativement adopter certaines habitudes pour réussir. Voici lesquelles :

  •  Innover

Tel est le mot clé pour créer des PME qui réussiront. Dès le début, l’entrepreneur doit être créatif dans ce qu’il propose. Comme l’explique le DG de la SMEDA, «la compétition est féroce et il faut que l’entrepreneur puisse se différencier des autres entreprises. À la SMEDA, nous considérons d’ailleurs la nouveauté du projet durant l’évaluation du dossier».

  • Maîtriser l’informatique

Il ajoute, par ailleurs, qu’un entrepreneur doit maîtriser l’outil informatique et savoir naviguer sur la toile. «L’Internet est une banque de donnés, d’informations, d’idées originales et il est primordial qu’un entrepreneur l’utilise à bon escient. S’il ne sait pas s’en servir, chez MyBiz, nous proposons également des formations dans ce domaine.»

  • La qualité prime sur la tendance

«Prenons l’exemple du secteur des meubles. Alors qu’en Europe, les personnes préfèrent en acheter selon le design en vogue, chez nous acheter du mobilier est synonyme d’investissement. Le Mauricien dépensera pour acheter de la qualité et non pour le latest trend.»

  • Un emballage soigné

Les entrepreneurs doivent soigner la présentation de leurs produits. «Le packaging peut faire la différence», souligne-t-il. «C’est l’emballage qui va attirer le regard du consommateur, qui se laissera certainement influencer par la meilleure présentation lors de l’achat d’un produit.»

  • Se faire confiance

Apprendre à avoir confiance en soi et reconnaître sa juste valeur est aussi important. Souvent, le fait ressortir Phalraj Servansingh, la SMEDA et MyBiz aident beaucoup les PME qui dépendent totalement de ces organismes. Mais en dépit du chiffre d’affaires de la micro, petite ou moyenne entreprise, le propriétaire a déjà le «statut d’entrepreneur. Il a des responsabilités et il faut qu’il le réalise, qu’il ait un self respect en étant plus indépendant.»

  • S’engager envers son business

Il convient également de développer un esprit d’engagement envers son entreprise. «Si l’entrepreneur est committed, il brillera», dit encore le DG de la SMEDA. Il explique que cette personne doit croire en son entreprise et être motivé. Si quelqu’un s’enregistre à la SMEDA, cela doit être dans le but de réussir et «non pour s’essayer uniquement».

  • Aborder les problèmes de front

Face à un obstacle, un entrepreneur doit veiller à connaître le fond du problème pour trouver une solution sur le long terme. Nombreux sont ceux qui pensent que les dettes ou  un manque d’argent est la plus grande difficulté que doit surmonter un entrepreneur. Or, «cela ne s’arrête pas toujours aux finances. Une mauvaise gestion ou encore un marketing inefficace peut être à la source du problème», affirme Phalraj Servansingh. Il recommande d’ailleurs aux PME se trouvant dans des situations difficiles, de consulter la SMEDA et de demander conseil.