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Poste-de-Flacq: un sexagénaire se tue après avoir enflammé sa jeune «amie»

9 juillet 2016, 13:44

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Poste-de-Flacq: un sexagénaire se tue après avoir enflammé sa jeune «amie»

 

«Zis samem ki mo ti res pou fer ek twa!». C’est ce qu’aurait dit Joselin Joseph, 65 ans, a Sarahjane Fenouille, 26 ans, avant de l’asperger d’essence et de l’embraser. Pourquoi le sexagénaire aurait-il commis un tel acte ? Des voisins et proches du sexagénaire, qui a été retrouvé pendu à un arbre vendredi matin, soit le lendemain de l’agression, avancent qu’ils avaient une liaison. La mère de la jeune femme parle, elle, de harcèlement de la part du vieil homme qui s’était, dit-elle, amouraché de la victime.

À Débarcadère, Poste de Flacq, les langues se délient. L’on affirme que le vieil homme et la victime, qui habitaient à quelques pâtés de maisons de l’autre, étaient très proches. «Ils partageaient une relation depuis deux ans. Même sa femme (NdlR, qui est maintenant décédée) était au courant de cette liaison», confie la belle-sœur du sexagénaire. «Get ki finn arivé zordi. Nou finn perdi li pou bann rézon bet».

La fille de Joselin Joseph, Nadia Celerine, 41 ans, raconte qu’elle a vu son père pour la dernière fois aux alentours de 17 heures. Ce dernier avait, dit-elle, laissé entendre qu’il comptait mettre fin à ses jours car il en avait marre. «On pensait qu’il se sentait seul après la mort de ma mère, il y a trois mois. On n’y a pas vraiment fait attention», lâche la quadragénaire.

Joselin restait cloîtré chez lui. «Jeudi, avant de rentrer chez moi, je suis allée le voir. La maison était fermée à clé. Un peu plus tard, je l’ai entendu parler et je lui ai demandé d’acheter deux baguettes pour moi. Il m’a répondu qu’il ne comptait pas rentrer de sitôt», relate Nadia.

Ce n’est que dans la nuit de jeudi que les quatre enfants de Joselin ont su que leur père était recherché par la Criminal Investigation Division de Flacq. Ce, après que les limiers sont venus le chercher à deux reprises pendant la nuit.

Vendredi matin, 8 juillet, ses proches ont organisé une battue dans la région. Et le frère du sexagénaire l’a retrouvé pendu à un arbre dans la forêt de Karo Accacia, aux petites heures du matin, vendredi.

Chez les Fenouille, l’on est catégorique. «Il (NdlR, Joselin Joseph) ne cessait d’harceler ma fille», lâche Joseline Fenouille, la mère de Sarahjane. La jeune femme, mère d’une fillette de neuf ans, vit en concubinage avec un homme depuis cinq ans. «Joselin a vu grandir mes enfants. Il voulait sortir avec Sarahjane. Il l’a harcelait. Il a même appelé son concubin pour lui dire des sottises. Il n’hésitait pas à insulter ma fille quand il l’a voyait dans la rue», raconte cette quinquagénaire.

Bien que le sexagénaire lui rendait la vie impossible, Sarahjane n’a pas souhaité porter plainte contre Joselin, confie la mère de la jeune femme. «Elle avait pitié de lui. Mé get kinn arivé zordi», lâche Joseline.

La présumée victime a livre sa version des faits à la police.  Dans sa déposition, Sarahjane a expliqué qu’elle rentrait de l’usine où elle travaillait, sur sa bicyclette, quand elle a surpris Joselin qui s’était caché dans un buisson. Le sexagénaire lui a, dit-elle, donné un coup de pied au dos. Déstabilisée, elle est tombée. «Il a essayé de m’agresser. Je l’ai repoussé avec ma bicyclette. Il transportait une bouteille dans laquelle il y avait de l’essence. Il m’a aspergée avec le liquide avant d’allumer un briquet. Linn dir ki ti rest zis sa pou fer ek mwa», a raconté Sarahjane aux enquêteurs.

C’est un oncle de la jeune femme, qui passait par-là, qui lui a porté secours. «Elle était nu. Elle avait enlevé tous ses vêtements car ils étaient en feu. Il lui a donné son t-shirt et un voisin a appelé un taxi pour la transporter à l’hôpital», raconte la mère de Sarah Jane. À l’hôpital de Flacq, la jeune femme, brulée sur plusieurs parties du corps, a reçu les premiers soins avant d’être transférée à l’hôpital Victoria à Candos. Elle est admise à l’unité des grands brûlés.

On se souvient de ce fait divers qui avait créé l’émoi à Cité Argy, en 2014

Il torture à mort son ex-petite amie avant de tenter de se suicider

Thierry Agathe, un jeune homme de 22 ans avait assené une trentaine coups de couteau à son ex-copine le 26 janvier 2014, avant de tenter de mettre fin à ses jours. L’autopsie avait révélé des traces de torture.

Thierry Agathe avait demandé à Rachel Géraldine Rose, 22 ans de venir récupérer ses affaires chez lui en l’absence de sa grand-mère. Le couple avait rompu un an plus tôt mais se voyait de temps à autre malgré le fait que Thierry Agathe entretenait une relation avec une autre femme.

Sur place, une dispute a éclaté. Selon le jeune homme, Rachel l’a agressé avec un couteau et il fait de même. Après l’agression, Thierry Agathe s’est ouvert les veines.