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Prêt non approuvé: l’époux de Boygah traîne la SMEDA en cour

2 juillet 2016, 19:30

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Prêt non approuvé: l’époux de Boygah traîne la SMEDA en cour

 

Il a de grandes ambitions pour son projet de culture de concombres de mer. Yashodhar Boygah, l’époux de la Secrétaire parlementaire privée (PPS) Sandya Boygah, n’a donc pas apprécié que la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA) n’ait pas approuvé son prêt de Rs 20 millions. Il porte l’affaire devant la Cour suprême pour obtenir justice.

Yashodhar Boygah demande à cette instance judiciaire d’ordonner à la SMEDA de fournir tous les détails concernant sa décision de ne pas approuver son prêt de Rs 20 millions. Il veut aussi avoir des explications de la SMEDA car celle-ci, affirme-t-il, a, dans une lettre en date du 29 avril, «retrieved» une letter of intent qu’elle avait émise à son adresse le 17 mars 2016.

L’époux de la PPS Sandya Boygah a obtenu gratuitement un barachois de 46 hectares, situé à Poudre-d’Or, du ministre de la Pêche, Prem Koonjoo. Sa compagnie, Mauricoast, a fait une demande en juin 2015 et celle-ci a été approuvée en septembre de la même année. Son projet consiste à élever des concombres de mer, des huîtres et des crabes.

Yashodhar Boygah explique que la SMEDA a mis en œuvre un plan d’investissement en 2015 afin de permettre aux petites et moyennes entreprises d’obtenir des emprunts à des taux préférentiels de la MauBank sans fournir de garanties. Il a fait une demande le 3 mars de cette année. Dans son affidavit, rédigé par Me Pazany Thandarayan, avoué, le plaignant soutient que la SMEDA a, le 17 mars 2016, émis une letter of intent en faveur de sa compagnie, Mauricoast, pour la culture de concombres de mer, de crabes et d’huîtres.

Après avoir obtenu ledit document, Yashodhar Boygah a immédiatement fait une demande auprès de la MauBank pour obtenir un prêt pour financer son projet. Il dit avoir encouru des dépenses par rapport à la formation de ses employés à l’étranger. Il précise avoir signé un accord avec un expert australien qui devrait agir comme Chief Research Scientist pour son projet. Il ajoute que la SMEDA a, dans une lettre en date du 29 avril, «retrieved» ledit document.

De son côté, la SMEDA a expliqué que selon des informations confirmées qu’elle a obtenues, la valeur du projet de Mauricoast dépasse de très loin la limite de Rs 20 millions. Alors que celle-ci est l’un des critères d’éligibilité pour être qualifié pour l’obtention de ce prêt. Yashodhar Boygah réplique que son projet ne dépasse pas cette somme. Il reproche à la SMEDA de ne pas lui avoir fourni des détails sur les informations qu’elle dit avoir obtenues.

L’affaire sera entendue devant la Cour suprême en août.