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Euro 2016 - Suisse-Pologne: Lewandowski, enfin?

24 juin 2016, 16:21

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Euro 2016 - Suisse-Pologne: Lewandowski, enfin?

 

Robert Lewandowski va-t-il enfin marquer? Le Polonais est la star du premier 8e de finale de l'Euro, Suisse - Pologne, samedi à Saint-Etienne (centre est) (13H00 GMT), qui s'annonce indécis et pourrait dépendre de la performance du buteur du Bayern Munich.

La question se pose depuis trois matches et, pour l'instant, la réponse est à chaque fois non. Au premier tour, Lewandowski n'a marqué ni contre l'Irlande du nord (1-0), ni contre l'Allemagne (0-0), ni contre l'Ukraine (1-0).

Quel contraste avec la phase de qualification, lors de laquelle le joueur du Bayern a inscrit 13 des 33 buts de son équipe (et égalé le record établi par le Nord-irlandais David Healy en éliminatoires de l'Euro-2008).

«Il n'a pas marqué mais ce n'est pas un problème. Il fait un très bon travail. Il a beaucoup d'influence et il est très important pour nous. Il se sacrifie pour l'équipe», dédramatise le sélectionneur Adam Nawalka, qui veut le croire: "Je pense qu'il va bientôt marquer car il se créé de plus en plus d'occasions".

Sa performance est d'autant plus attendue que ce 8e, le plus indécis de tous sur le papier, va opposer deux équipes très solides en défense.

 

Au premier tour, la Pologne (deuxième du groupe C derrière l'Allemagne à la différence de buts) n'a encaissé aucun but en trois matches: c'est l'une des trois seules équipes dans ce cas.

La Suisse, elle, n'en a pris qu'un, contre la Roumanie (1-1) dans le groupe A, dont elle a fini deuxième derrière la France. La «Nati» s'appuie sur un bloc défensif très dur à bouger, avec une charnière centrale Fabian Schär-Johan Djourou et un milieu très solide autour de Granit Xhaka.

L'exemple de Ronaldo

Lewandowski saura-t-il trouver la clé? Contre l'Ukraine dans le dernier match de poule mardi, il a manqué d'adresse devant le but. Contre l'Allemagne le 16 juin, malgré l'absence de but, il a démontré qu'il était l'un des meilleurs à son poste. Jeu en remise, appels de balle, pressing agressif... La défense allemande le craignait visiblement.

Samedi, le Polonais aura sûrement en tête l'exemple de Cristiano Ronaldo, l'une des autres stars du tournoi. Muet lors des deux premiers matches, le Portugais a été déterminant dans le troisième, contre la Hongrie (3-3) avec deux buts et une passe décisive qui ont qualifié son équipe.

 

De son côté, la Suisse (24 buts en éliminatoires) veut croire au regain d'efficacité et de réalisme de Haris Seferovic, laissé sur le banc contre la France au profit du jeune (19 ans), Breel Embolo, après avoir raté une demi-douzaine d'occasions contre l'Albanie et la Roumanie.

«Je me sens bien même si je ne suis pas parvenu à marquer. Ma situation n'est pas aussi difficile qu'on le pense. Je travaille dur, ça va venir», affirme le joueur de l'Eintracht Francfort qui, lui aussi, cite l'exemple de Ronaldo.

A défaut de certitudes, les deux équipes peuvent jeter un oeil sur les statistiques. La Suisse est un adversaire qui réussit historiquement bien à la Pologne: cette dernière n'a perdu qu'une fois contre cet adversaire, en 1976 à Bâle (2-1), pour quatre victoires et cinq nuls.