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Euro-2016: l’Irlande s’offre un 8e de prestige contre la France

23 juin 2016, 07:59

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Euro-2016: l’Irlande s’offre un 8e de prestige contre la France

 

L’Eire a arraché la victoire au bout du suspense face à l’Italie mercredi à Lille (1-0) et s’est offert un huitième de finale de rêve face à la France, pays-hôte de l’Euro-2016.

Un but de Brady à la 85e minute a délivré tout un peuple qui a enflammé le stade Pierre-Mauroy. Pour la première fois de leur histoire en trois participations, les «Boys in Green» ont enfin réussi à passer le premier tour d’un Euro.

Les Irlandais, admirables de volonté et d’abnégation, ont bousculé des Transalpins qui étaient déjà assurés de terminer premiers du groupe E et qui n’ont presque rien montré.

Les joueurs de Martin O’Neill ont dominé l’équipe bis italienne - Antonio Conte avait effectué huit changements - mais ont souvent manqué de réalisme et de présence devant le but de Sirigu.

Finalement, sur un superbe centre de Hoolahan, Brady se glissait entre Bonucci et Barzagli pour tromper de la tête le gardien italien et offrir à ses admirables supporters une récompense amplement méritée: la qualification pour les huitièmes de finale.

L’Italie, qui affrontera l’Espagne dans le choc des huitièmes de finale - la revanche de la finale 2012 remportée (4-0) par la Roja - n’a pas vraiment rassuré quant au niveau de ses remplaçants.

Pourtant supérieurs techniquement, les Transalpins n’ont presque jamais réussi à mettre en danger de solides Irlandais et devront se montrer bien plus conquérants face aux doubles tenants du titre.

L’Italie au petit trot

Dès l’entame de match, l’Eire a imposé un énorme défi physique aux Italiens et a montré son intention d’aller décrocher la victoire.

Logiquement, la première occasion était irlandaise. A l’entrée de la surface, Hendrick se défaisait du marquage d’Ogbonna et décochait une superbe frappe qui frôlait la lucarne de Sirigu, qui était battu (9).

Puis sur un corner de Brady, Murphy reprenait de la tête et obligeait le portier italien à claquer le ballon en corner (21).

Puis sur un nouveau corner, Duffy ne pouvait cadrer sa tête au second poteau alors que Sirigu était trop court (32).

Peu avant la mi-temps, la Nazionale réagissait enfin par Immobile, dont le tir passait au ras du poteau de Randolph (42).

Une minute plus tard, l’Eire aurait même dû bénéficier d’un penalty pour une faute de Bernardeschi sur McLean (43) mais l’arbitre roumain M. Hategan ne bronchait pas.

Après la pause, l’Eire continuait de pousser mais c’est Zaza qui se mettait le premier en évidence d’une superbe reprise de volée qui passait juste au-dessus (53).

Les Irlandais réagissaient dans la foulée. Après un centre repoussé par Sirigu, le ballon revenait sur Coleman, dont le tir était détourné in extremis par le pied de Bonucci (56).

A partir de l’heure de jeu, l’Eire a semblé à bout de souffle et a peiné à inquiéter l’arrière-garde de l’Italie.

Insigne, entré en jeu peu avant, se procurait la plus belle occasion italienne du match. Après une belle percée, il enroulait une frappe qui s’écrasait sur le poteau de Randolph (77).

En toute fin de match, Hoolahan manquait une occasion incroyable seul face à Sirigu après une bévue de Barzagli (83). On pensait alors que l’Irlande avait laissé passer sa chance, mais c’était sans compter sur Hoolahan, qui se faisait pardonner en délivrant un caviar à Brady, qui crucifiait l’Italie d’un but digne d’un +touchdown+, pour faire vibrer toute une marée verte qui poursuit l’aventure.