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Une enquête ouverte après le suicide d’une policière à New-Grove

4 juin 2016, 12:00

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Une enquête ouverte après le suicide d’une policière à New-Grove

 

Pourquoi a-t-elle voulu mettre fin à ses jours ? Quelles sont les circonstances qui ont conduit à ce drame ? C’est ce que les enquêteurs tentent de découvrir après la mort de cette policière, mariée à un autre officier des forces de l’ordre. Elle avait tenté de se suicider par pendaison, le 28 mars, à New-Grove, au domicile de ses parents. Admise aux soins intensifs de l’hôpital de Rose-Belle, elle n’a pas survécu.

L’époux de la policière, ainsi que ses parents, ont été interrogé par la police de Rose-Belle. Sollicité, cet habitant de Mare-Tabac, âgé de 31 ans, a expliqué qu’une enquête est en cours et qu’il ne compte pas en dire davantage. «J’ai déjà répondu aux questions des policiers.»

«Mo finn perdi mo tifi. Personn pa pou kapav ramenn li en vi. Mé bizin konn la vérité», martèle la mère de la victime. Les événements qui ont précédé le suicide de sa fille la hantent. La victime lui a laissé une lettre d’adieu dans laquelle elle raconte avoir commis cet acte irréparable à cause de son époux.

«Ils se disputaient trop. Mon gendre l’insultait. À chaque fois, il lui disait que rien ne bouleverserait sa vie, même pas sa mort. Le 28 mars, ils ont eu une énième dispute. Il demandait le divorce», relate notre interlocutrice. Le père de la victime ajoute, lui, que sa fille n’était pas en bons termes avec ses beaux-parents et que son mari était violent.

La sœur de la policière se souvient d’un autre incident qui l’avait bouleversée en début d’année. La victime avait eu une altercation avec son beau-frère, lors d’une sortie à Blue-Bay. «Mais l’époux de ma sœur s’était rangé du côté de son frère. Et il l’avait battue par la suite», nous raconte-t-elle. Une plainte avait été déposée au poste de police de Rose-Belle. Elle avait dû retourner chez son époux peu après.