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Brésil: la grippe H1N1 a déjà fait près de 700 morts

1 juin 2016, 11:31

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Brésil: la grippe H1N1 a déjà fait près de 700 morts

 

L’épidémie de grippe aviaire qui sévit actuellement au Brésil a déjà fait 679 morts depuis janvier, selon les autorités, un bilan bien plus élevé qu’en 2015 qui inquiète à deux mois des Jeux olympiques de Rio.

Au 23 mai, le ministère de la Santé avait enregistré 3.518 cas de personnes infectées par cette grippe de type A (H1N1). L’an dernier, seuls 36 décès avaient été enregistrés.

Le sud-est du pays et, plus particulièrement l’état de Sao Paulo, avec 310 morts, sont les zones les plus touchées.

L’état de Rio de Janeiro, ville hôte des JO du 5 au 21 août prochains, totalise 34 décès.

Le virus H1N1 n’est apparu ces dernières années au Brésil qu’entre les mois de mai et juillet, quand les températures sont plus fraiches.

Cette année, l’épidémie a commencé en février, avant même la fin de l’été austral, prenant les autorités par surprise.

Les raisons de cette précocité demeurent inexpliquées. Mais la plupart des spécialistes estiment que le virus peut avoir été amené par des Brésiliens ayant voyagé dans l’hémisphère nord lors des premiers mois de l’année.

La grippe A (H1N1) est apparue en 2009, aux États-Unis et au Mexique. À l’époque, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait lancé une alerte de pandémie.

 

Le virus avait tué 18.500 personnes dans 214 pays jusqu’en 2010 quand l’OMS avait levé son alerte.

Le Brésil est déjà depuis fin 2015 à l’épicentre d’une épidémie de virus zika, une maladie tropicale transmise par un moustique et similaire à la dengue.

Le virus zika est fortement soupçonné de provoquer des malformations congénitales graves (microcéphalies) chez les nouveaux-nés dont les mères ont été contaminées pendant la grossesse.

Plus d’1,5 millions de Brésiliens ont déjà été contaminés et le virus s’est répandu dans de nombreux pays d’Amérique latine.

Les services de santé brésiliens estiment qu’il aura pratiquement totalement disparu au moment des JO, en raison des températures plus fraîches qui éradiquent les moustiques vecteurs de sa transmission pendant l’hiver austral.